Une partie des troupes nigérianne va être retiré du Mali. La raison invoquée : la situation intérieure du Nigeria.
« J'ai reçu une lettre du président Goodluck Jonathan ». Le Nigeria a besoin d'une partie de ses troupes déployées au Mali.C’est en substance ce qu’a déclaré, hier jeudi 18 juillet, le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouatara, président en exercice de la Cédéao, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest.
« Ils ne retirent pas tout le monde, une bonne partie restera », a assuré Alassane Ouattara à l’issue du 43ème sommet ordinaire de l’organisation, sans préciser quels effectifs sur les 1000 soldats nigérians déployés au Mali seraient rapatriés.
« D'autres missions en cours sur notre territoire national »
Raison invoquée pour ce mouvement : la situation intérieure du pays. « Nous avons d’autres missions en cours, dont une sur notre territoire national », a dit à RFI, le général de brigade Ibrahim Attahiru, porte-parole de l’armée nigériane. Et d'ajouter : « Nous avons besoin de nos hommes. Pour le moment, aucun chiffre n’a été arrêté ».
Depuis la mi-mai en effet, l'armée nigériane est engagée dans une vaste offensive contre les membres de la secte de Boko Haram dans trois Etats du nord-est du pays, où l’état d’urgence a été décrété. Les militaires affirment avoir regagné la plupart des bastions détenus par les islamistes ; mais de nombreux observateurs estiment au contraire que l’armée fait face à une résistance importante.
Source : Rfi.fr
« Ils ne retirent pas tout le monde, une bonne partie restera », a assuré Alassane Ouattara à l’issue du 43ème sommet ordinaire de l’organisation, sans préciser quels effectifs sur les 1000 soldats nigérians déployés au Mali seraient rapatriés.
« D'autres missions en cours sur notre territoire national »
Raison invoquée pour ce mouvement : la situation intérieure du pays. « Nous avons d’autres missions en cours, dont une sur notre territoire national », a dit à RFI, le général de brigade Ibrahim Attahiru, porte-parole de l’armée nigériane. Et d'ajouter : « Nous avons besoin de nos hommes. Pour le moment, aucun chiffre n’a été arrêté ».
Depuis la mi-mai en effet, l'armée nigériane est engagée dans une vaste offensive contre les membres de la secte de Boko Haram dans trois Etats du nord-est du pays, où l’état d’urgence a été décrété. Les militaires affirment avoir regagné la plupart des bastions détenus par les islamistes ; mais de nombreux observateurs estiment au contraire que l’armée fait face à une résistance importante.
Source : Rfi.fr
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