Mieux vaut prévenir que de guérir, dit-on. Alors depuis ce samedi 8 février et suite à des informations crédibles prises au sérieux par la Minusma sur un risque d’attentat, les forces sécurité du Mali sont sur les dents. Les 15 commissariats de sécurité publique de Bamako organisent des patrouilles. Les moindres recoins de la capitale malienne sont fouillés, tandis que le Groupement mobile de sécurité (GMS) quadrille des quartiers sensibles.
Les contrôles d’identité et de véhicules ont également été renforcés à l’entrée et à la sortie des trois ponts de Bamako qui relient les deux rives du fleuve Niger. Devant certains bâtiments officiels, notamment ceux des Nations unies ou d’ambassades, les agents de sécurité sont plus vigilants que d’habitude.
Pour le moment, aucun suspect n’a été arrêté. À Bamako, on veut croire à une fausse alerte. On reconnaît cependant qu’en matière de sécurité, le risque zéro n’existe pas et qu’il faut donc redoubler de vigilance pour empêcher un éventuel attentat au cœur de la capitale malienne. En avril dernier, les services de renseignements maliens avaient démantelé à Bamako une cellule dormante composée de sept membres du Mujao, l’un des groupes jihadistes du nord du Mali.
Source : Rfi.fr
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