La Cour d'appel est censée se prononcer à la fois sur la condamnation prononcée par le tribunal de la commune 4 de Bamako et sur le refus de libération provisoire essuyé par Étienne Fakaba Sissoko – ancien conseiller à la Présidence, à la Primature ou encore à l'ex-mission onusienne au Mali (Minusma) – qui avait dès le départ demandé à comparaître libre, sous contrôle judiciaire.
Une demande qui n'aura finalement plus lieu d'être si la Cour examine ce lundi l'appel sur le fond, comme annoncé.
Depuis son arrestation le 25 mars 2024, il y a près de six mois, les proches et les avocats d'Étienne Fakaba Sissoko dénoncent une forme de « persécution » : son lieu de détention a changé à plusieurs reprises, rendant les visites plus difficiles, et au cours de son procès, au mois de mai, le procureur lui avait notamment reproché le ton employé dans son livre, emprunt de « sarcasme » et de « dérision », ce qui ne constitue pas une infraction.
Quant aux passages incriminés, ils ne reprendraient, selon la défense, que des communiqués officiels, des citations d'opposants politiques ou des faits de notoriété publique, comme l'emploi par la Primature de « videomen » – c'est le terme consacré.
Sollicité par RFI, le procureur n'avait pas souhaité commenter. Étienne Fakaba Sissoko avait déjà passé six mois en prison, début 2022, après des propos apparemment trop critiques sur la gestion de la période de transition. Il avait été libéré sans qu'aucune décision de justice soit prononcée.
Une demande qui n'aura finalement plus lieu d'être si la Cour examine ce lundi l'appel sur le fond, comme annoncé.
Depuis son arrestation le 25 mars 2024, il y a près de six mois, les proches et les avocats d'Étienne Fakaba Sissoko dénoncent une forme de « persécution » : son lieu de détention a changé à plusieurs reprises, rendant les visites plus difficiles, et au cours de son procès, au mois de mai, le procureur lui avait notamment reproché le ton employé dans son livre, emprunt de « sarcasme » et de « dérision », ce qui ne constitue pas une infraction.
Quant aux passages incriminés, ils ne reprendraient, selon la défense, que des communiqués officiels, des citations d'opposants politiques ou des faits de notoriété publique, comme l'emploi par la Primature de « videomen » – c'est le terme consacré.
Sollicité par RFI, le procureur n'avait pas souhaité commenter. Étienne Fakaba Sissoko avait déjà passé six mois en prison, début 2022, après des propos apparemment trop critiques sur la gestion de la période de transition. Il avait été libéré sans qu'aucune décision de justice soit prononcée.
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