Les avions français continuent de frapper au Mali. Cette fois, ils ont pilonné des positions des groupes jihadistes à Ansongo, une localité située à 80 km au sud de Gao et quasiment à la même distance de la frontière nigérienne.
Bamako demeure la principale base arrière des opérations, qui se déploient sur deux axes. Le premier part de la capitale malienne pour Ségou, Markala et Diabaly, où les troupes françaises ont renforcé leurs positions. Cela a permis aux troupes burkinabè de remplacer les Français dans la localité de Markala.
L'objectif sur ce front ouest serait d'avancer vers Tombouctou. Après avoir été bombardée ces derniers jours par l'aviation française, la ville est devenue une ville fantôme. Elle est privée d'eau et d'électricité depuis trois jours, selon les quelques rares habitants qui y sont encore. La population est terrée et les islamistes qui l'occupaient ont fui. Leurs principaux chefs seraient désormais retranchés dans la région de Kidal, dans l'extrême nord-est du pays.
Sur le front nord, les Français et les troupes africaines ont renforcé leurs positions à Sévaré et à Douentza. C’est depuis cette dernière localité que militaires maliens et français ont organisé dans la nuit de jeudi à vendredi une patrouille plus au nord, vers la localité de Hombori, située à 200 km au sud de Gao.
Pas de traces des jihadistes. Ils refusent désormais le face à face et quittent les villes. Les frappes aériennes se poursuivent. A ce rythme, il risque de ne pas y avoir de batailles dans les villes. Le plus difficile n’est plus de prendre le contrôle de ces localités, mais de les prendre et de les garder.
Source : Rfi.fr
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