« Quand on est à Sebenikoro, on voit que toutes les ruelles sont inondées, témoigne Modibo Keïta, qui habite ce quartier de Bamako. Il n’y a que de l’eau. Nous sommes en bas de la colline, entre la colline et le fleuve : les eaux usées descendent de la colline et le fleuve déborde. Donc la vie ici devient de plus en plus compliquée. »
Comme dans d’autres quartiers de la capitale, les véhicules tentent de se frayer un chemin au milieu des eaux. Parfois, l’impossibilité d’avancer crée des embouteillages massifs. « Il y a quelques jours, raconte encore Modibo Keïta, le pont de Woyowanko a été submergé de 17h à minuit. Les gens attendaient, on ne pouvait plus rejoindre le centre-ville. Les biens des gens sont emportés, des maisons sont emportées, des véhicules sont emportés. La boulangerie près du pont, ses matières premières ont été gâtées. Le vitrier qui est là-bas, ses vitres ont été emportées. »
« Les caniveaux sont remplis partout, l’eau est en train de descendre dans les maisons des gens. Les ruelles sont transformées en torrents d’eau, les enfants sont en danger, il faut obligatoirement les surveiller de très près. C’est vraiment une catastrophe », se désespère Modibo Keïta. L’hivernage devrait être en train de s’achever, mais les pluies se poursuivent inlassablement et les eaux du fleuve Niger continuent de monter. Selon les dernières données officielles, en date du 7 octobre, le Mali déplore 77 morts, 148 blessés et plus de 264 000 personnes sinistrées depuis le début de la saison des pluies.
Comme dans d’autres quartiers de la capitale, les véhicules tentent de se frayer un chemin au milieu des eaux. Parfois, l’impossibilité d’avancer crée des embouteillages massifs. « Il y a quelques jours, raconte encore Modibo Keïta, le pont de Woyowanko a été submergé de 17h à minuit. Les gens attendaient, on ne pouvait plus rejoindre le centre-ville. Les biens des gens sont emportés, des maisons sont emportées, des véhicules sont emportés. La boulangerie près du pont, ses matières premières ont été gâtées. Le vitrier qui est là-bas, ses vitres ont été emportées. »
« Les caniveaux sont remplis partout, l’eau est en train de descendre dans les maisons des gens. Les ruelles sont transformées en torrents d’eau, les enfants sont en danger, il faut obligatoirement les surveiller de très près. C’est vraiment une catastrophe », se désespère Modibo Keïta. L’hivernage devrait être en train de s’achever, mais les pluies se poursuivent inlassablement et les eaux du fleuve Niger continuent de monter. Selon les dernières données officielles, en date du 7 octobre, le Mali déplore 77 morts, 148 blessés et plus de 264 000 personnes sinistrées depuis le début de la saison des pluies.
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