Du côté du camp de Kati, près de Bamako, il n’y a pas eu encore de réactions mais des sources militaires sur place assurent aussi que le maintien de Dioncounda Traoré pour un an n’est pas une évidence. Ce n’est pas la position du capitaine Sanogo mais elle témoigne du souci des militaires de ne pas être tenus à l’écart.
Ce vendredi matin, les partis et les associations qui composent le front du refus opposé au coup d’Etat se sont dits très satisfaits et ont promis d’accompagner cette transition qui vient donc d’être prolongée. Ils saisissent aussi l’occasion, pour demander à ces autorités de transition, de ne pas faire cavalier seul, et d’associer toutes les composantes car; rappellent-ils, la situation est grave.
L’envoi d’une force régionale au Mali
Dans l’entourage du capitaine Sanogo, certains rejettent déjà en bloc l’idée d’un département de militaires. « C’est une blague », disait ce vendredi matin un haut gradé du camp de Kati.
Dans la capitale, on entend surtout dire dans la rue, que c’est un peu tard et que la priorité n’est pas Bamako mais le nord du pays, occupé et qu'il faut libérer. A Bamako, la population ne comprend pas vraiment la nécessité de la présence dans la capitale de militaires venus d’autres pays.
Source: RFI