« Depuis le 30 avril, je n’ai pas vu mon fils. Il est enfermé. Ce jour-là, il m’a donné les clés de sa moto, il est sorti en uniforme et depuis, je n’ai plus aucun renseignement sur lui », confie une femme. « On veut qu’ils nous disent où ils sont », crie une autre.
Après le coup de force manqué des 30 avril et 1er mai derniers, les bérets rouges vont être redéployés dans les autres unités de l’armée. Inacceptable pour les familles des militaires concernés :
« La dislocation du régiment para, nous ne sommes pas d’accord avec ça. Nous voulons que l’armée soit unie pour faire face aux défis de la nation. Nous ne voulons pas une armée divisée ». « Les bérets rouges, ce sont des unités d’élites, ils sont formés pour les zones dangereuses comme le Nord mais avec ce qui se passe là, franchement, il ne leurs seraient pas facile de libérer les leurs ». « Libérez les prisonniers ! », enchaînent en choeur les manifestantes.
Si elles n’ont pas de réponses d’ici une semaine sur le sort de leurs proches, ces familles assurent qu’elles organiseront une nouvelle marche de protestation.
Source: RFI