L’arrestation de ces trois membres présumés d’unités jihadistes par les forces spéciales de la sécurité d’État malienne a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche. Lundi 7 septembre, une perquisition effectuée chez l’un d’eux a permis de découvrir des armes, a rapporté Reuters, lundi 7 septembre.
Dans un communiqué, l’armée affirme que l’un des trois hommes serait Hassan Dicko, présenté comme le numéro deux du Front de libération du Macina (FLM). Le deuxième est un chauffeur de taxi que l’armée considère comme « le transporteur du groupe ». Enfin, le troisième, un Malien d’origine ivoirienne, serait « chargé de la logistique et d’achat des armes ». C’est à son domicile qu’a eu lieu la perquisition. Un important lot d’armes dont des grenades y ont été saisies.
La Macina, épicentre des violences au Mali
L’armée accuse le FLM d’avoir attaqué les logements de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) ainsi qu’une base de la gendarmerie à Baguineda, non loin de Bamako. Dirigé par Amadou Koufa, le FLM est un mouvement apparu récemment sur lequel on sait peu de chose et qui passe pour recruter ses membres en majorité au sein de l’ethnie peule.
Il opère dans le Macina. Cette région qui s’étend de la frontière mauritanienne à la frontière burkinabè et dont le centre se situe autour de Mopti est l’un des principaux théâtres de violences qui minent le Mali.
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