La région de Bossangoa, au nord-ouest de la Centrafrique, est sous la menace d’une guerre interreligieuse. Ici, des volontaires de la Croix-Rouge enterrent les dernières victimes des combats à Bossangoa, le 15 septembre 2013. AFP PHOTO/PACOME PABANDJI
« Nous aurons sans doute à être davantage présents en Centrafrique », a déclaré le président français, François Hollande, qui s’exprimait jeudi soir devant les soldats français de la mission Serval. Auparavant, lors d’une conférence de presse à Bamako, François Hollande a jugé que le conflit en Centrafrique était en train de devenir une confrontation religieuse.
« La crise centrafricaine a commencé au moment où nous avons décidé d’apporter notre soutien au Mali, a ainsi expliqué François Hollande. Si bien que cette crise est passée au second plan et on peut comprendre, tant l’urgence était au Sahel. Mais je ne resterai pas sur la réserve par rapport à ce qui se passe en Centrafrique parce que le chaos engendrera le terrorisme, parce que ce qui était au départ une nouvelle convulsion, un nouveau coup d’Etat est devenu, d’un certain point de vue, une confrontation religieuse. »
De son côté, le président tchadien, Idriss Deby, a mis en garde sur la persistance de la menace jihadiste en Afrique et a plaidé pour une action en Centrafrique.
« Si nous ne faisons pas attention, demain cela peut être aussi un sanctuaire de terroristes ou bien des forces du mal, a prévenu ce dernier. La France, seule, ne peut pas à mon avis résoudre la crise. Tout est à refaire. Et si on n’y fait rien, évidemment on peut être surpris demain comme on a été surpris par le Mali. C’est la France qui viendra et après peut-être les autres poursuivront [rires]. Je pense à la France certes, mais je pense aussi à tous les partenaires africains ou autres pour qu’on examine la question de la République centrafricaine dans les plus brefs délais et trouver une solution définitive à cette crise. Cela est possible si on le fait maintenant. »
La Centrafrique sera au cœur des débats, la semaine prochaine, lors de l'Assemblée générale des Nations unies à New York.
« La crise centrafricaine a commencé au moment où nous avons décidé d’apporter notre soutien au Mali, a ainsi expliqué François Hollande. Si bien que cette crise est passée au second plan et on peut comprendre, tant l’urgence était au Sahel. Mais je ne resterai pas sur la réserve par rapport à ce qui se passe en Centrafrique parce que le chaos engendrera le terrorisme, parce que ce qui était au départ une nouvelle convulsion, un nouveau coup d’Etat est devenu, d’un certain point de vue, une confrontation religieuse. »
De son côté, le président tchadien, Idriss Deby, a mis en garde sur la persistance de la menace jihadiste en Afrique et a plaidé pour une action en Centrafrique.
« Si nous ne faisons pas attention, demain cela peut être aussi un sanctuaire de terroristes ou bien des forces du mal, a prévenu ce dernier. La France, seule, ne peut pas à mon avis résoudre la crise. Tout est à refaire. Et si on n’y fait rien, évidemment on peut être surpris demain comme on a été surpris par le Mali. C’est la France qui viendra et après peut-être les autres poursuivront [rires]. Je pense à la France certes, mais je pense aussi à tous les partenaires africains ou autres pour qu’on examine la question de la République centrafricaine dans les plus brefs délais et trouver une solution définitive à cette crise. Cela est possible si on le fait maintenant. »
La Centrafrique sera au cœur des débats, la semaine prochaine, lors de l'Assemblée générale des Nations unies à New York.
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