Au cours de la rencontre, le représentant de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) a commencé par affirmer que le fil du dialogue n’était pas rompu. « Tant qu’il n’y a pas eu de nouveaux accords, un dialogue est toujours possible », souligne Sidi Brahim Ould Sidati.
Mais très rapidement il est revenu sur la situation actuelle sur le terrain, avec la prise de contrôle d’une localité du nord par des groupes armés progouvernementaux. « Nous avons un accord qu’on a signé, il faut respecter les termes de l’accord », insiste Sidi Brahim Ould Sidati. Il estime qu’il faut que ces groupes armés quittent la localité de Anéfis et que les arrangements sécuritaires acceptés par tous dans une autre localité, celle de Ménaka, soient respectés.
En attendant d’obtenir satisfaction, la CMA décide de suspendre sa participation des travaux du Comité de suivi des accords d’Alger. « Nous allons arrêter notre participation tant que la situation n’est pas devenue normale », conclut le représentant de la CMA.
Pour plusieurs observateurs, la situation est critique, mais une solution est possible et il faut aller vite, convaincre les uns, rassurer les autres, prendre rapidement des décisions pour que les hostilités ne reprennent pas sur le terrain.
Une réunion du Comité de suivi de l'accord de paix d'Alger est prévue ce lundi à Bamako. Et la Coordination des mouvements de l'Azawad affirme que ses représentants y seront présents pour réaffirmer leur position : ne pas participer aux travaux tant que la localité de Anéfis sera occupée.
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