La dernière sortie du Président Macky Sall a fait sortir le secrétaire général d’AJ de ses gonds. Le député Mamadou Diop Decroix n'a pas mis du temps pour apporter la réplique contre la mise en garde du chef de l’Etat contre les politiciens sur les menaces terroristes. L'allié du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) estime que la lutte contre la pauvreté est déterminante dans ce dossier. «Le chemin qui nous éloignera du terrorisme et de la menace terroriste, c’est ce chemin là, qui nous extirpera de la pauvreté, de l’exclusion, de la misère. Or c’est le sentiment que sur ce chemin là, nous somme en sens inverse. Je crois que cela n'est pas nécessaire de revenir sur les chiffres récemment publiés, ils prouvent nettement que nous ne sommes pas sur la bonne voie", constate l'opposant.
"En 2010, nous avions devancé 69 pays dans le classement des pays pauvres. En 2015 nous ne devançons que 24 pays. Faite le calcule », poursuit Mamadou Diop Decroix. Pour ce dernier, "ce sont ses questions qu’il nous faut nous adresser pour régler le problème du terrorisme entre autres". «Naturellement dans le cas particulier du Sénégal, le rôle des guides religieux est extrêmement important", ajoute-t-il . Sur la menace formulée par le Chef de l'Etat, il décèle "un gros problème" dans la mesure où rage-t-il: "l’Etat ne menace pas ses partenaires". «La classe politique, opposition et pouvoir sont des acteurs de la vie politique sociale, culturelle, nationale. Je crois que le discours du président de la République devrait être, plutôt un discours qui guide à faire partagé, plutôt qu’a proférer des menaces, qui ne servent absolument à rien du tout», fustige Mamadou Diop Decroix sur Sud fm.
"En 2010, nous avions devancé 69 pays dans le classement des pays pauvres. En 2015 nous ne devançons que 24 pays. Faite le calcule », poursuit Mamadou Diop Decroix. Pour ce dernier, "ce sont ses questions qu’il nous faut nous adresser pour régler le problème du terrorisme entre autres". «Naturellement dans le cas particulier du Sénégal, le rôle des guides religieux est extrêmement important", ajoute-t-il . Sur la menace formulée par le Chef de l'Etat, il décèle "un gros problème" dans la mesure où rage-t-il: "l’Etat ne menace pas ses partenaires". «La classe politique, opposition et pouvoir sont des acteurs de la vie politique sociale, culturelle, nationale. Je crois que le discours du président de la République devrait être, plutôt un discours qui guide à faire partagé, plutôt qu’a proférer des menaces, qui ne servent absolument à rien du tout», fustige Mamadou Diop Decroix sur Sud fm.
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