Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Mamadou Lamine Diallo prône la démission du Gouvernement si l'énergie ne se règle pas



Mamadou Lamine Diallo prône la démission du Gouvernement si l'énergie ne se règle pas
L’économiste Mamadou Lamine Diallo a demandé aux Sénégalais d’imposer la démission au Gouvernement s’il n’est pas en mesure de régler le problème énergétique.
«Si les Sénégalais estiment que c’est un problème très sérieux, il faut imposer au gouvernement de démissionner. Il faut qu’ils partent», a suggéré le chef de file du mouvement citoyen Tekki. «Je pense que ce gouvernement ne peut pas régler ce problème», a-t-il ajouté. En le qualifiant d’équipe de troisième division. «C’est une équipe de troisième division. Ces gens-là ne peuvent pas jouer ni en première division ni en deuxième division», a caricaturé l’économiste qui était hier l’invité de l’émission Point de Vue de la télévision publique sénégalaise (Rts).

Selon lui, le gouvernement a minimisé cette question. «En réalité, ils ont pensé que c’est une question facile. Ils ont pensé que la question financière autour de l’électricité était simple», a annoncé M. Diallo.
L’économiste estime que ce gouvernement a eu tord de reprendre la SENELEC des mains des Canadiens (Hélio-hydro Québec).
«On est arrivé en 2000 avec un déficit de cents millions. La question de l’électricité a traversé le régime socialiste qui était coincé. Mais, il a trouvé une solution en faisant appel aux Canadiens», narre-t-il.
«Eux (du régime actuel), ils sont venus et ont dit qu’ils ne veulent pas des Canadiens», a-t-il regretté en leur demandant de régler ce problème qui est pire. .
«Ils doivent régler cette situation qui est pire qu’avant. La situation est pire qu’avant. Aujourd’hui, vous pouvez rester des jours sans avoir de l’électricité dans certains coins du Sénégal», dit-il en indiquant «qu’on ne voit pas le bout du tunnel». «Chaque fois vous leur parlez, ils vous disent que vous ne savez rien du tout. C’est ce qu’ils vous répondent. Et actuellement, ils sont coincés», confie l’économiste.

Charles Thialice SENGHOR

Lundi 7 Février 2011 - 05:01


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter