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Mamadou Ndoye-faux billets : «Lorsqu’on n’a rien pour vivre… »

Mamadou Ndoye s’est saisi de l’affaire Thione Seck pour se prononcer sur la circulation des faux billets qui, selon lui, prend des proportions phénoménales. Selon lui, si on ne prend pas des mesures draconiennes contre cette circulation, le Sénégal risque de voir lui arriver la même chose qu’en Guinée Bissau : l’anéantissement du Pays.



Mamadou Ndoye-faux billets : «Lorsqu’on n’a rien pour vivre… »
 «Il nous faut mesurer les dangers qui pèsent sur notre pays, parce qu’il y a toute une économie souterraine qui se développe et qui risque de ruiner complètement le pays». Ces propos sont de Mamadou Ndoye le Secrétaire général de la Ligue démocratique (Ld) qui était l’invité de Sud fm ce matin. Il se prononçait ainsi sur l’affaire des faux billets qui défraie la chronique ces derniers temps. Prenant la Guinée Bissau pour exemple, il affirme : «Un pays comme la Guinée Bissau a été complètement ruiné parce que cette économie souterraine a pris  en main presque l’Etat et s’est faufilé quasiment dans toutes les sources de prise de décision, y compris dans l’armée ».

Selon lui, les manifestations qui se nouent autour de la circulation des faux billets doit inciter les autorités à être vigilants, sinon le pire risque d’arriver : «Nous devons être très vigilants sur ces questions parce que la circulation des faux billets c’est la grande délinquance, cette grande délinquance c’est aussi la drogue. On ne peut pas les dissocier parce qu’elle passe par le même chemin. Elle concerne aussi à la circulation des armes et c’est ce chemin qu’emprunte aussi le financement du terrorisme. Tout cela est lié et c’est pourquoi, lorsque l’on voit le bout, le sommet de l’iceberg, on doit immédiatement réagir et en profondeur pour aller rechercher les sources de tout cela.

Par sources, le numéro 1 de la Ld entend : le chômage des jeunes principalement : «Je parle par exemple du désespoir de la jeunesse, d’une jeunesse qui est devenue majoritaire dans un pays, et qui peut être éduquée ou non éduquée, mais qui, arrivant sur le marché du travail ne trouve plus rien et lorsque des propositions leurs arrivent de la part de cette grande délinquance, fabriquer des réseaux à ce niveau devient facile.  Parce que quand on n’a rien pour vivre, on prend tout ce que l’on rencontre, qu’il soit bien ou mauvais», a-t-il averti.
 


Dimanche 31 Mai 2015 - 14:29


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