Les violentes manifestations de deux jours, 1er et 02 juin dernier, n’ont pas été que meurtrières. Au-delà de la valse des chiffres sur le nombre de décès enregistrés, 16 morts d’après l’Etat du Sénégal, 23 pour Amnesty international et 26 personnes tuées selon Pastef/Les Patriotes, d’importants dégâts économiques ont été causés. Un dossier réalisé par Ouestaf News chiffre les pertes subies par les investisseurs à plus de 20 milliards de francs Cfa. Des chefs d’entreprises et hommes d’affaires, lit-on dans cet article détaillé, s’en plaignent, mais craignent le pire au fur et à mesure que l’on s’approche de la présidentielle 2024. «Des dizaines de milliards de francs Cfa ont été perdus en investissements et en chiffres d’affaires suite à l’arrêt quasi-généralisé pendant trois jours des activités économiques», avait déclaré Baïdy Agne, président du Conseil national du patronat (Cnp), lors d’une conférence de presse tenue après l’accalmie.
L’article en question, rapportant des propos de Baïdy Agne, indique que des entreprises du privé présentes dans les secteurs de la banque, des hydrocarbures, de la grande distribution, des télécommunications et du numérique ont été «brûlées, pillées et vandalisées». A cela s’ajoute, selon El Hadji Alioune Diouf, professeur d’économie à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, d’autres secteurs impactés tels que l’éducation, le transport et auxiliaires de transport, l’informel. Le secteur bancaire a été particulièrement ciblé, révèle Mamadou Bocar Sy, président de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Sénégal (Apbef), avec quatorze banques saccagées à travers 31 agences pour l’essentiel logées dans la banlieue dakaroise et dans les régions lors des manifestations du 1er au 3 juin 2023. «En plus des conséquences dû à l’arrêt d’activités, la remise en état d’une agence bancaire, coûte au moins 150 millions francs Cfa. La remise des 31 agences saccagées coûterait au total plus de trois milliards FCFA», déplore M. Sy.
Dans le secteur pétrolier, lit-on dans l’article qui cite Mouhamed Chaabouni, président du Groupement professionnel de l’industrie du pétrole au Sénégal (GPP), «plus de 100 stations d’essence ont été saccagées». Dans ses projections, il indique que le coût des dégâts matériels pourrait «dépasser les trois milliards de francs Cfa». Ce chiffre de 20 milliards de francs Cfa, précise l’article, ne prend pas en compte les pertes enregistrées dans le secteur informel. Celui-ci représente au moins 50 % du PIB et 97 % des entreprises du pays, selon un rapport du Bureau international du travail (Bit) intitulé «Diagnostic de l’économie informelle au Sénégal» publié en 2020, rapporte Walf-Groupe.
L’article en question, rapportant des propos de Baïdy Agne, indique que des entreprises du privé présentes dans les secteurs de la banque, des hydrocarbures, de la grande distribution, des télécommunications et du numérique ont été «brûlées, pillées et vandalisées». A cela s’ajoute, selon El Hadji Alioune Diouf, professeur d’économie à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, d’autres secteurs impactés tels que l’éducation, le transport et auxiliaires de transport, l’informel. Le secteur bancaire a été particulièrement ciblé, révèle Mamadou Bocar Sy, président de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Sénégal (Apbef), avec quatorze banques saccagées à travers 31 agences pour l’essentiel logées dans la banlieue dakaroise et dans les régions lors des manifestations du 1er au 3 juin 2023. «En plus des conséquences dû à l’arrêt d’activités, la remise en état d’une agence bancaire, coûte au moins 150 millions francs Cfa. La remise des 31 agences saccagées coûterait au total plus de trois milliards FCFA», déplore M. Sy.
Dans le secteur pétrolier, lit-on dans l’article qui cite Mouhamed Chaabouni, président du Groupement professionnel de l’industrie du pétrole au Sénégal (GPP), «plus de 100 stations d’essence ont été saccagées». Dans ses projections, il indique que le coût des dégâts matériels pourrait «dépasser les trois milliards de francs Cfa». Ce chiffre de 20 milliards de francs Cfa, précise l’article, ne prend pas en compte les pertes enregistrées dans le secteur informel. Celui-ci représente au moins 50 % du PIB et 97 % des entreprises du pays, selon un rapport du Bureau international du travail (Bit) intitulé «Diagnostic de l’économie informelle au Sénégal» publié en 2020, rapporte Walf-Groupe.
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