Mankeur Ndiaye blanchi le consul honoraire du Sénégal en RCA

Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'extérieur, Mankeur Ndiaye, a révélé hier face à la presse que L’Etat du Sénégal a dépensé 700 millions de francs CFA dans le cadre du rapatriement et de la prise en charge des ressortissants sénégalais en République centrafricaine (RCA)
 
Selon Mankeur Ndaiye , le président Macky Sall a accueilli à l'aéroport de Dakar, le Mercredi passé, le premier groupe de 259 Sénégalais rapatriés de la Centrafrique. Vendredi, le deuxième groupe de 314 rapatriés a été accueilli par lui-même, ministre des Affaires étrangères avec des ressortissants guinéens, maliens et gambiens qui ont toutefois voyagé dans le vol spécial affrété par le gouvernement du Sénégal, pour porter secours à ces citoyens piégés par le conflit politico-religieux en Centrafrique.

 
Il a toutefois indiqué que l’appui et le secours apportés aux ressortissants sénégalais à Bangui ont coûté 30 millions de francs. A cela s'ajoutent la location des avions qui a coûté 600 millions de Francs CFA et les 57 millions remis aux personnes rapatriées à leur arrivée à Dakar, a-t-il précisé.

Selon toujours le ministre des Affaires étrangères, une enveloppe de 100.000 francs CFA a été remise à chaque rapatrié à Dakar tout en  annonçant par ailleurs que le Fonds d'appui à l'investissement des Sénégalais de l'extérieur (FAISE) va dégager 75 millions de francs pour les femmes rapatriées en les aidant à développer des projets.


Mankeur Ndiaye a rappelé que le président Macky Sall a demandé au ministre de l’Education nationale Serigne Mbaye Thiam de permettre l’inscription gratuite des enfants rapatriés dans les écoles publiques.

Le ministre des Affaires étrangères a démenti de manière catégorique les accusations de détournements de l’aide de l’Etat portées sur le consul honoraire du Sénégal en RCA avant de  remercier le consul honoraire et le Comité national de rapatriement pour les sacrifices et les risques pris pour permettre la réussite de cette opération nous dit l’Aps.