Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta directement à la droite de François Hollande. L'ordre protocolaire du défilé était à lui seul tout un symbole de la place que la France accorde au Mali dans la lutte contre le jihadisme. Deux ans jour pour jour après le début de l'opération Serval, le président malien était à une place centrale du cortège.
Présent également le président Nigérien Mahamadou Issoufou. Un autre allié important de la France dans l'action anti-terroriste au Sahel. Ou le Sénégalais Macky Sall. On peut citer par ailleurs le Béninois Thomas Boni Yayi, le Togolais Faure Gnassingbé ou encore le Gabonais Ali Bongo. Six chefs d'Etat venus marquer leur compassion avec la France. Mais venus aussi marquer l'importance à leurs yeux, d'une lutte globale contre le jihadisme.
Certains de ces chefs d'Etat avaient déjà appelé il y a quelques semaines l'Occident à intervenir dans le sud de la Libye, qui devient une base islamiste. Et tous voient avec inquiétude la progression de la secte islamiste Boko Haram qui contrôle des régions entières du territoire nigérian. Boko Haram qui affirme sa présence aux frontières du Niger, du Tchad ou du Cameroun. Un attentat à la voiture piégée en a encore fait la preuve aujourd'hui. Deux explosions ont eu lieu dans un marché bondé dans la ville de Potiskum, dans le nord-est du Nigeria.
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