Les pompiers évacuent des victimes après l'effondrement du minaret d'une mosquée historique de Meknès le 20 février 2010
La catastrophe, la plus dramatique du genre qu'ait connue le Maroc, a eu lieu au moment de la grande prière dans la mosquée Bab Berdieyinne située dans la médina (vieille ville) de Meknès, vers 12h45 locales et GMT.
"Quarante personnes ont été tuées et 71 blessées dans l'effondrement du minaret de cette mosquée", a déclaré à l'AFP un responsable de la protection civile de la ville, Mohamed Ismaël Alaoui.
Toute la soirée de vendredi, le bilan n'a cessé de s'alourdir, le ministère de l'Intérieur et les autorités locales faisant état de 11 morts, de 32, de 36 puis de 40. Le nombre de victimes pourrait toutefois encore augmenter car les fidèles sont traditionnellement très nombreux à la prière de la mi-journée (Addohr) le vendredi.
Les causes de l'effondrement du minaret n'ont pas été officiellement précisées mais les fortes pluies des derniers jours sont montrées du doigt. "Le minaret s'est effrondré à cause des fortes pluies qui se sont abattues ces derniers jours sur toute la région", a ainsi expliqué la télévision publique Al-Oula dans son principal bulletin d'information de la soirée.
Et des habitants de Meknès, joints au téléphone par l'AFP, ont confirmé que "des pluies diluviennes" étaient tombées sur la ville et sa région au cours des derniers jours. Le minaret et une partie du toit se sont effondrés sur les fidèles alors qu'ils accomplissaient la prière du vendredi, ont-ils dit.
Les blessés légers ont été évacués sur les hôpitaux de Meknès alors que les cas graves étaient dirigés sur les centres hospitaliers de Fès, la "capitale spirituelle" du royaume, à 60 km au nord de Meknès, selon les autorités locales.
Les ministres de l'Intérieur Taïb Cherkaoui et des Affaires islamiques Ahmed Taoufiq se sont rendus sur les lieux pour superviser les opérations de secours.
Une cellule de suivi psychologique a aussi été mise en place.
Selon la télévision, les opérations de déblaiement menées par les pompiers et les forces de l'ordre étaient toujours en cours à 22h00 GMT.
Selon un habitant, les secours ont été au début gênés par des mouvements de foule, la mosquée étant édifiée dans un espace confiné et entouré de murs délimitant la vieille ville. "Parallèlement à la prière du vendredi, les fidèles s'apprêtaient aussi à observer la prière du mort pour rendre hommage à une personne décédée dont le corps se trouvait à l'intérieur de la mosquée", a déclaré à l'AFP une source proche des autorités locales.
Le roi Mohammed VI a demandé au gouvernement de procéder dans les "meilleurs délais" à la reconstruction de la mosquée Berdieyinne, un monument historique ancien de plusieurs siècles, en veillant à la "préservation de son architecture originelle".
Selon la délégation régionale des Affaires islamiques, une grande partie de la mosquée était construite en pisé. Son minaret était considéré comme l'un des plus hauts de Meknès.
La mosquée Berdieyinne est un lieu de culte construit au 18ème siècle. Elle a été édifiée sur proposition de Khnata Bent Bakkar, première femme ministre du Maroc, après la mort du sultan alaouite Moulay Ismaël.
Le Maroc est soumis depuis plusieurs semaines à de très mauvaises conditions météorologiques. Plusieurs personnes ont péri dans des crues d'oueds (rivières), des routes ont été coupées et des inondations ont détruit des cultures dans le nord et le sud du pays, selon la presse marocaine.
"Quarante personnes ont été tuées et 71 blessées dans l'effondrement du minaret de cette mosquée", a déclaré à l'AFP un responsable de la protection civile de la ville, Mohamed Ismaël Alaoui.
Toute la soirée de vendredi, le bilan n'a cessé de s'alourdir, le ministère de l'Intérieur et les autorités locales faisant état de 11 morts, de 32, de 36 puis de 40. Le nombre de victimes pourrait toutefois encore augmenter car les fidèles sont traditionnellement très nombreux à la prière de la mi-journée (Addohr) le vendredi.
Les causes de l'effondrement du minaret n'ont pas été officiellement précisées mais les fortes pluies des derniers jours sont montrées du doigt. "Le minaret s'est effrondré à cause des fortes pluies qui se sont abattues ces derniers jours sur toute la région", a ainsi expliqué la télévision publique Al-Oula dans son principal bulletin d'information de la soirée.
Et des habitants de Meknès, joints au téléphone par l'AFP, ont confirmé que "des pluies diluviennes" étaient tombées sur la ville et sa région au cours des derniers jours. Le minaret et une partie du toit se sont effondrés sur les fidèles alors qu'ils accomplissaient la prière du vendredi, ont-ils dit.
Les blessés légers ont été évacués sur les hôpitaux de Meknès alors que les cas graves étaient dirigés sur les centres hospitaliers de Fès, la "capitale spirituelle" du royaume, à 60 km au nord de Meknès, selon les autorités locales.
Les ministres de l'Intérieur Taïb Cherkaoui et des Affaires islamiques Ahmed Taoufiq se sont rendus sur les lieux pour superviser les opérations de secours.
Une cellule de suivi psychologique a aussi été mise en place.
Selon la télévision, les opérations de déblaiement menées par les pompiers et les forces de l'ordre étaient toujours en cours à 22h00 GMT.
Selon un habitant, les secours ont été au début gênés par des mouvements de foule, la mosquée étant édifiée dans un espace confiné et entouré de murs délimitant la vieille ville. "Parallèlement à la prière du vendredi, les fidèles s'apprêtaient aussi à observer la prière du mort pour rendre hommage à une personne décédée dont le corps se trouvait à l'intérieur de la mosquée", a déclaré à l'AFP une source proche des autorités locales.
Le roi Mohammed VI a demandé au gouvernement de procéder dans les "meilleurs délais" à la reconstruction de la mosquée Berdieyinne, un monument historique ancien de plusieurs siècles, en veillant à la "préservation de son architecture originelle".
Selon la délégation régionale des Affaires islamiques, une grande partie de la mosquée était construite en pisé. Son minaret était considéré comme l'un des plus hauts de Meknès.
La mosquée Berdieyinne est un lieu de culte construit au 18ème siècle. Elle a été édifiée sur proposition de Khnata Bent Bakkar, première femme ministre du Maroc, après la mort du sultan alaouite Moulay Ismaël.
Le Maroc est soumis depuis plusieurs semaines à de très mauvaises conditions météorologiques. Plusieurs personnes ont péri dans des crues d'oueds (rivières), des routes ont été coupées et des inondations ont détruit des cultures dans le nord et le sud du pays, selon la presse marocaine.
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