Depuis plusieurs mois, Nasser Zefzafi était devenu le visage de la contestation à Al Hoceïma, baptisée « Hirak », « la mouvance » en arabe. Ce chômeur de 39 ans s'était fait connaître notamment pour ses propos vindicatifs sur les réseaux sociaux. Il dénonçait tour à tour le pouvoir, la corruption, la répression ou encore l'Etat policier.
Vendredi matin, Nasser Zefzafi avait interrompu le prêche d'un imam dans une mosquée d'Al Hoceïma, en le traitant de menteur. Un mandat d'arrêt avait alors été lancé contre lui pour avoir insulté l'imam, prononcé un discours provocateur et semé le trouble. Il avait ensuite échappé à une tentative d'arrestation et était activement recherché.
On l'a vu ensuite dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, sur le toit de sa maison, en criant qu'il n'avait pas peur, en provoquant les forces de l'ordre, en disant que si on l'interpellait, il ferait une grève de la faim. Il a finalement été interpellé avec d'autres personnes, dit le procureur du roi à Al Hoceïma, ajoutant que le groupe ferait l'objet d'une enquête notamment pour « atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat ».
Manifestations dans plusieurs villes du pays
Cette affaire n'a pas contribué à calmer la situation. Des manifestations en solidarité avec Al Hoceïma ont éclaté dans différentes villes du nord. Ce dimanche, selon l'Association marocaine des droits de l'homme, des rassemblements ont encore eu lieu à Rabat, Casablanca, Nador ou encore Tanger. « Les gens réclament leur droit légitime, mais l'Etat répond avec la répression. C'est très grave », confie un membre de l'association.
Officiellement, 22 personnes ont été arrêtées ces trois derniers jours. D'après l'organisation, on dépasserait la cinquantaine avec 33 déférés ce lundi matin à Al Hoceïma, 22 transférés à Casablanca, et d'autres arrêtés à Imzouren et Bni Bouayach. « Cela va encore augmenter le sentiment de marginalisation de cette région », craint un membre de l'AMDH.
Vendredi matin, Nasser Zefzafi avait interrompu le prêche d'un imam dans une mosquée d'Al Hoceïma, en le traitant de menteur. Un mandat d'arrêt avait alors été lancé contre lui pour avoir insulté l'imam, prononcé un discours provocateur et semé le trouble. Il avait ensuite échappé à une tentative d'arrestation et était activement recherché.
On l'a vu ensuite dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, sur le toit de sa maison, en criant qu'il n'avait pas peur, en provoquant les forces de l'ordre, en disant que si on l'interpellait, il ferait une grève de la faim. Il a finalement été interpellé avec d'autres personnes, dit le procureur du roi à Al Hoceïma, ajoutant que le groupe ferait l'objet d'une enquête notamment pour « atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat ».
Manifestations dans plusieurs villes du pays
Cette affaire n'a pas contribué à calmer la situation. Des manifestations en solidarité avec Al Hoceïma ont éclaté dans différentes villes du nord. Ce dimanche, selon l'Association marocaine des droits de l'homme, des rassemblements ont encore eu lieu à Rabat, Casablanca, Nador ou encore Tanger. « Les gens réclament leur droit légitime, mais l'Etat répond avec la répression. C'est très grave », confie un membre de l'association.
Officiellement, 22 personnes ont été arrêtées ces trois derniers jours. D'après l'organisation, on dépasserait la cinquantaine avec 33 déférés ce lundi matin à Al Hoceïma, 22 transférés à Casablanca, et d'autres arrêtés à Imzouren et Bni Bouayach. « Cela va encore augmenter le sentiment de marginalisation de cette région », craint un membre de l'AMDH.
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