« Le Rifain qui défie l’Etat », titre le magazine marocain Tel Quel, qui met à la Une cette semaine Nasser Zefzafi. Cet homme de 39 ans est présenté comme le leader de la contestation qui agite Al Hoceïma et sa région, dans le nord du Maroc.
Sa notoriété grandit avec le « hirak », la « mouvance », le mouvement de protestation né après la mort de Mohcine Fikri, ce vendeur de poisson broyé dans une benne à ordures alors qu’il voulait récupérer sa marchandise confisquée.
Des milliers de manifestants descendent dans la rue pour réclamer justice. Mais les revendications sont aussi politiques, économiques et sociales. Nasser Zefzafi émerge alors comme leader, sans pour autant faire l’unanimité.
Tribun connecté, il multiplie sur les réseaux sociaux les critiques contre le pouvoir central. Le politologue Nabil Mouline analyse son discours comme un mélange de religieux, de gauchisme, de régionalisme et d’ethnicisme.
La police disperse des manifestations de soutien
Son dernier coup d’éclat, vendredi, lorsqu’il a interrompu le prêche d’un imam, lui vaut d’être poursuivi pour « entrave à la liberté de culte dans une mosquée ». Il risque jusqu’à trois ans de prison. Mais Nasser Zefzafi est en fuite.
Après une journée calme marquant le premier jour du mois de jeûne du ramadan, la police est intervenue en force samedi à Al Hoceïma, mais aussi à Imzouren, pour empêcher toute manifestation d'ampleur en soutien au tribun de 39 ans.
Tard, des incidents ont éclaté quand des groupes de jeunes ont commencé à se rassembler aux cris de « Vive le Rif ! » ou « Nous sommes tous Zefzafi ! », et se sont mis à converger vers le centre-ville d'Al Hoceïma.
Les forces anti-émeutes sont intervenues presque immédiatement pour les disperser à coups de matraques. Quelques pierres ont fusé, relate l'Agence France-Presse. Les incidents ont duré une heure, cessant vers minuit.
Sa notoriété grandit avec le « hirak », la « mouvance », le mouvement de protestation né après la mort de Mohcine Fikri, ce vendeur de poisson broyé dans une benne à ordures alors qu’il voulait récupérer sa marchandise confisquée.
Des milliers de manifestants descendent dans la rue pour réclamer justice. Mais les revendications sont aussi politiques, économiques et sociales. Nasser Zefzafi émerge alors comme leader, sans pour autant faire l’unanimité.
Tribun connecté, il multiplie sur les réseaux sociaux les critiques contre le pouvoir central. Le politologue Nabil Mouline analyse son discours comme un mélange de religieux, de gauchisme, de régionalisme et d’ethnicisme.
La police disperse des manifestations de soutien
Son dernier coup d’éclat, vendredi, lorsqu’il a interrompu le prêche d’un imam, lui vaut d’être poursuivi pour « entrave à la liberté de culte dans une mosquée ». Il risque jusqu’à trois ans de prison. Mais Nasser Zefzafi est en fuite.
Après une journée calme marquant le premier jour du mois de jeûne du ramadan, la police est intervenue en force samedi à Al Hoceïma, mais aussi à Imzouren, pour empêcher toute manifestation d'ampleur en soutien au tribun de 39 ans.
Tard, des incidents ont éclaté quand des groupes de jeunes ont commencé à se rassembler aux cris de « Vive le Rif ! » ou « Nous sommes tous Zefzafi ! », et se sont mis à converger vers le centre-ville d'Al Hoceïma.
Les forces anti-émeutes sont intervenues presque immédiatement pour les disperser à coups de matraques. Quelques pierres ont fusé, relate l'Agence France-Presse. Les incidents ont duré une heure, cessant vers minuit.
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