La lutte contre les violences basées sur le genre se poursuit avec l’ONG ActionAid Sénégal. Afin de renforcer les efforts qu’elle fait dans ce cadre, elle a adhéré au « Mouvement dirigé par l’Afrique pour mettre fin à l’excision », dans le but de donner le pouvoir aux mouvements africains des jeunes pour porter le plaidoyer à tous les niveaux (local, national, sous régional et international).
Au cours d’une rencontre à Saly (Mbour), les responsables de l’ONG ont fait savoir ce mardi qu’ils entendent « vulgariser » les droits des filles et de réduire drastiquement les violences faites à leur égards. En plus de cela, ActionAid a lancé la stratégie nationale des mutilations génitales féminines (MGF) 2022-2030, dans le but ultime d’éliminer ces pratiques. Le budget global de ce projet s’élève à 5 629 567 000 FCFA sur 5 ans.
La pratique reste plus remarquée dans certaines régions du sud. D’après une étude (2018-2019) de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), « le taux national stagne autour de 25% depuis presqu’une décennie 34 % dans le milieu rural, 22 % dans le milieu urbain ». Alors que depuis plus de 20 ans, le Sénégal dispose d’une loi (loi 99 -05) qui interdit les mutilations génitales féminines.
Dans le milieu rural, les parents continuent cette pratique en cachette et les associations et ONG peinent à changer les mentalités. En tant que norme sociale et très ancré dans un aspect religieux, son abandon ne sera pas chose aisée. D'après UNICEF/UNFPA, les résultats au cours de ces 30 dernières années montrent que, la prévalence de l'excision sera encore de 19% à l'horizon 2030. Au Sénégal, Matam est la région la plus affectée avec 77% de filles de moins de 15 ans excisées, suivi de Kolda (57%) et Sédhiou (48%). La région de Ziguinchor suit avec un taux de prévalence de 37%. Toutefois, le taux de prévalence est plus varie selon l'ethnie. Parmi les femmes excisées, 60 % sont d'ethnie Peulh. Tandis que très peu de femmes sont excisées chez les wolofs. Du côté des filles âgées entre 0 et 14 ans, le taux est plus élevé. La pratique de l’excision est une pratique particulièrement ancrée, chez les Mandingues/Socé (37,4% contre 36 % en 2018), pulaar (39,7% contre 13 % en 2018), Diola (25,6% et Soninke (23,2 %).
Le Plan Sénégal Emergent (2015-2035) à travers son axe 3, mise sur la nécessité d'une coordination dans la mise en œuvre des politiques liées au genre, la protection des droits humains et l'éradication de la violence faite aux femmes et aux enfants.
« Une des grandes avancées en 2018 au niveau politique a été une intégration claire et précise des MGF dans ce Plan, avec une cible ambitieuse du gouvernement de réduire le taux de prévalence des MGF chez les moins de 15 ans de 14% en 2017, à 2% en 2023, comme énoncé dans son Plan d'actions prioritaires II (PAP II). La Stratégie nationale pour l'Equité et l'Egalité de Genre (2016-2026) vise à renforcer les efforts déployés pour la promotion de la femme en adoptant, plus que par le passé, une démarche devant garantir la réalisation de l'égalité entre l'homme et la femme consacrée par la constitution », a souligné Zakaria Sambakhe de ActionAid.
Les MGF sont pratiquées sur des femmes et des filles d’âges divers. Ces dernières sont souvent effectuées par des praticiens (ne)s traditionnel(le)s, sans anesthésie, à l’aide de ciseaux, de lames de rasoir ou d’éclats de verres. Considérée comme une pratique néfaste, elles sont aujourd’hui un obstacle majeur dans la vie des femmes et des filles qui l’ont subies.
Au cours d’une rencontre à Saly (Mbour), les responsables de l’ONG ont fait savoir ce mardi qu’ils entendent « vulgariser » les droits des filles et de réduire drastiquement les violences faites à leur égards. En plus de cela, ActionAid a lancé la stratégie nationale des mutilations génitales féminines (MGF) 2022-2030, dans le but ultime d’éliminer ces pratiques. Le budget global de ce projet s’élève à 5 629 567 000 FCFA sur 5 ans.
La pratique reste plus remarquée dans certaines régions du sud. D’après une étude (2018-2019) de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), « le taux national stagne autour de 25% depuis presqu’une décennie 34 % dans le milieu rural, 22 % dans le milieu urbain ». Alors que depuis plus de 20 ans, le Sénégal dispose d’une loi (loi 99 -05) qui interdit les mutilations génitales féminines.
Un taux de prévalence encore élevé
Dans le milieu rural, les parents continuent cette pratique en cachette et les associations et ONG peinent à changer les mentalités. En tant que norme sociale et très ancré dans un aspect religieux, son abandon ne sera pas chose aisée. D'après UNICEF/UNFPA, les résultats au cours de ces 30 dernières années montrent que, la prévalence de l'excision sera encore de 19% à l'horizon 2030. Au Sénégal, Matam est la région la plus affectée avec 77% de filles de moins de 15 ans excisées, suivi de Kolda (57%) et Sédhiou (48%). La région de Ziguinchor suit avec un taux de prévalence de 37%. Toutefois, le taux de prévalence est plus varie selon l'ethnie. Parmi les femmes excisées, 60 % sont d'ethnie Peulh. Tandis que très peu de femmes sont excisées chez les wolofs. Du côté des filles âgées entre 0 et 14 ans, le taux est plus élevé. La pratique de l’excision est une pratique particulièrement ancrée, chez les Mandingues/Socé (37,4% contre 36 % en 2018), pulaar (39,7% contre 13 % en 2018), Diola (25,6% et Soninke (23,2 %).
Réduire le taux de prévalence des MGF à 2% en 2023
Le Plan Sénégal Emergent (2015-2035) à travers son axe 3, mise sur la nécessité d'une coordination dans la mise en œuvre des politiques liées au genre, la protection des droits humains et l'éradication de la violence faite aux femmes et aux enfants.
« Une des grandes avancées en 2018 au niveau politique a été une intégration claire et précise des MGF dans ce Plan, avec une cible ambitieuse du gouvernement de réduire le taux de prévalence des MGF chez les moins de 15 ans de 14% en 2017, à 2% en 2023, comme énoncé dans son Plan d'actions prioritaires II (PAP II). La Stratégie nationale pour l'Equité et l'Egalité de Genre (2016-2026) vise à renforcer les efforts déployés pour la promotion de la femme en adoptant, plus que par le passé, une démarche devant garantir la réalisation de l'égalité entre l'homme et la femme consacrée par la constitution », a souligné Zakaria Sambakhe de ActionAid.
Les MGF sont pratiquées sur des femmes et des filles d’âges divers. Ces dernières sont souvent effectuées par des praticiens (ne)s traditionnel(le)s, sans anesthésie, à l’aide de ciseaux, de lames de rasoir ou d’éclats de verres. Considérée comme une pratique néfaste, elles sont aujourd’hui un obstacle majeur dans la vie des femmes et des filles qui l’ont subies.
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