Les élections législatives anticipées qui se déroulent ce dimanche 10 novembre à l'île Maurice voient notamment s'affronter deux blocs emmenés par deux vétérans de la politique mauricienne qui ont en commun d'être les fils de deux anciens chefs du gouvernement mauricien, tandis qu'une autre coalition, Linion Reform, entend, elle, devenir la troisième force du pays.
Le scrutin intervient à l'issue d'une campagne électorale de six semaines troublée par une affaire d'écoutes téléphoniques et la diffusion d'enregistrements de personnalités politiques et médiatiques. Parmi eux notamment, l'extrait d'une conversation compromettante attribuée à un haut responsable de la police en train de donner des instructions pour maquiller un décès. Les autorités dénoncent, elles, des manipulations liées à l'utilisation de l'intelligence artificielle.
Le Premier ministre sortant espère capitaliser sur l'accord sur l'archipel des Chagos
De son côté, l'ONG Human Rights Watch (HRW) s'inquiète de la décision du gouvernement de suspendre les réseaux sociaux pendant de nombreuses heures, entre le vendredi 1er et le samedi 2 novembre. S'ils ont finalement été rétablis plus tôt que prévu, HRW rappelle toutefois la nécessité de garantir aux électeurs un libre accès à l'information et appelle les autorités à mener une enquête approfondie sur les révélations des enregistrements téléphoniques.
Si le Premier ministre sortant espère l'emporter notamment grâce à l'accord passé début octobre avec le Royaume-Uni pour la reconnaissance de la souveraineté mauricienne sur l'archipel des Chagos, durant la campagne, les électeurs se sont, eux, montrés plus préoccupés par l'insécurité, la lutte contre le trafic de drogue et le pouvoir d'achat.
Le scrutin intervient à l'issue d'une campagne électorale de six semaines troublée par une affaire d'écoutes téléphoniques et la diffusion d'enregistrements de personnalités politiques et médiatiques. Parmi eux notamment, l'extrait d'une conversation compromettante attribuée à un haut responsable de la police en train de donner des instructions pour maquiller un décès. Les autorités dénoncent, elles, des manipulations liées à l'utilisation de l'intelligence artificielle.
Le Premier ministre sortant espère capitaliser sur l'accord sur l'archipel des Chagos
De son côté, l'ONG Human Rights Watch (HRW) s'inquiète de la décision du gouvernement de suspendre les réseaux sociaux pendant de nombreuses heures, entre le vendredi 1er et le samedi 2 novembre. S'ils ont finalement été rétablis plus tôt que prévu, HRW rappelle toutefois la nécessité de garantir aux électeurs un libre accès à l'information et appelle les autorités à mener une enquête approfondie sur les révélations des enregistrements téléphoniques.
Si le Premier ministre sortant espère l'emporter notamment grâce à l'accord passé début octobre avec le Royaume-Uni pour la reconnaissance de la souveraineté mauricienne sur l'archipel des Chagos, durant la campagne, les électeurs se sont, eux, montrés plus préoccupés par l'insécurité, la lutte contre le trafic de drogue et le pouvoir d'achat.
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