« C’était une nuit de samedi. Je venais de regagner tardivement ma chambre…A peine au lit, j’ai entendu quelqu’un frapper à ma porte, avec insistance…J’ai ouvert la porte et je me suis tombée nez à nez avec mon colocataire, policier et deux autres personnes,…comme tu es une prostituée, m’ont-ils dit, tu dois nous remettre 200.000 UM (environ 400.000 FCFA) si tu ne veux pas d’ennuis. Je leur ai dit que je ne suis pas prostituée mais…Et, les deux jeunes se sont relayés sur moi. Ensuite, ils ont pris mes économies », confesse une sénégalaise de vingt ans, Rama qui n’ose plus mettre le « nez dehors » au quartier périphérique de Sebkha, où les faits se sont déroulés.
Violée dans une « baraque isolée », Soda a été, pour sa part, menacée à l’arme blanche.
« J’ai emprunté la petite ruelle qui rallie la voie publique de Kebba (bidonville. A peine descendue du minibus, à quelques encablures du robinet (de la commune d’El Mina), un mec a brusquement sauté sur moi. Il m’a conduite, sous la menace d’une arme blanche, dans une baraque puis m’a violée plusieures fois avant de vendre dans la nature », raconte-t-elle.
Deux victimes parmi 97 autres qui "souffrent en silence" et qui ont du mal à enclancher la procédure judiciaire contre leurs bourreaux.
En atteste, une domestique de 22 ans du nom de Abibatou qui était décidée à saisir la justice après le viol collectif dont elle a été victime avant de retracter au dernier moment en refusant de comparaître à la barre, livre la présidente de l'AMSME, Zeïnabou Mint Taleb Moussa qui souligne, tout de même qu'"il est très difficile de convaincre les policiers d'un cas de viol", sur les colonnes du journal "L'Observateur".
Violée dans une « baraque isolée », Soda a été, pour sa part, menacée à l’arme blanche.
« J’ai emprunté la petite ruelle qui rallie la voie publique de Kebba (bidonville. A peine descendue du minibus, à quelques encablures du robinet (de la commune d’El Mina), un mec a brusquement sauté sur moi. Il m’a conduite, sous la menace d’une arme blanche, dans une baraque puis m’a violée plusieures fois avant de vendre dans la nature », raconte-t-elle.
Deux victimes parmi 97 autres qui "souffrent en silence" et qui ont du mal à enclancher la procédure judiciaire contre leurs bourreaux.
En atteste, une domestique de 22 ans du nom de Abibatou qui était décidée à saisir la justice après le viol collectif dont elle a été victime avant de retracter au dernier moment en refusant de comparaître à la barre, livre la présidente de l'AMSME, Zeïnabou Mint Taleb Moussa qui souligne, tout de même qu'"il est très difficile de convaincre les policiers d'un cas de viol", sur les colonnes du journal "L'Observateur".
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