Le Collectif des Employés en Cessation d’Activités du Ministère De l’Energie, du Pétrole et des Mines du Sénégal s’est fendu d'un communiqué ce 6 octobre pour dénoncer des agissements du ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines. Selon le collectif, leur tutelle « s’entête sur sa décision d’envoyer illégalement 44 agents en cessation d’activité qui lui réclament leurs salaires et le respect de leurs droits ».
Revenant sur la sortie du ministre le samedi 5 octobre lors de son déplacement à Thiès, le collectif balaie d’un revers de main les propos du ministre sur les salaires, le dépassement du fonds, les 5.400 milliards de francs CFA dépensés, entre autres, et donne sa version des faits.
« C’est avec surprise que nous avons suivi les sorties médiatiques du Ministre le samedi 05 octobre 2024 à Thiès après celui d’un de ses conseillers techniques à la TFM le vendredi 04 octobre 2024.
La presse rendant compte de la communication faite part des informations suivantes :
- Les salaires étaient payés à partir d’une caisse d’avance.
Non, les salaires sont basés sur un fonds dénommé « fonds de développement minier et géologique » inscrit dans le budget de l’Etat depuis plus de 40 ans et voté chaque année. Beaucoup d’employés ayant bénéficié de ce fonds sont aujourd’hui à la retraite.
- Le dépassement du fonds de 200 millions
Non, il était inscrit dans le budget du Ministère en fonctionnement un fonds de relance d’un montant de 3 milliards de CFA sur lequel il fallait puiser 200 millions pour supporter ces dépenses de personnel supplémentaires », a expliqué le collectif.
Précisant que : « Rien n’a été dépensé sur ce fonds de relance jusqu’à la nomination du Ministre. Il fallait en particulier prendre en charge les cotisations sociales (ipm, Ipress, Css), résorber certains retards de paiement liés à ces cotisations. Tout cela est bien détaillé dans le document de passation de service. Il suffisait de procéder à un simple virement de crédit pour supporter les excédents avant de réajuster, dans une prochaine loi des finances, la dotation annuelle ».
Concernant les 5.400 milliards de dépenses signées par entente directe de 2019 à 2024
Les Employés en Cessation d’Activités estiment que le ministre s’est trompé de dossier parce qu’en « se basant sur un budget du ministère de 8 milliards de francs CFA par an, il faudrait 675 années pour pouvoir engager de telles dépenses si en plus le Ministère n’avait que ces dépenses à exécuter. C’est pourquoi nous pensons que le Ministre s’est trompé de dossier d’autant plus qu’il parle d’entente directe comme s’il s’agissait de marchés ».
Pour le cas des Audit en cours
Dans le document, le collectif se dit inquiet des résultats doutant que de recrutements de partisans de Pastef dans certaines structures du ministère. « Nous apprenons qu’un audit est en cours et que ceux qui sont nécessaires au service du Ministère seront gardés. Nous sommes d’autant plus inquiets que certains recrutements Pastef ont été faits au département et dans les structures rattachées et surtout, depuis plusieurs mois, nous n’avons pas de ressources alors que nous sommes des pères et des mères de famille et n’avions que ces ressources pour les soutenir, et pourtant nous avions participé à la collecte des recettes minières », a-t-il lancé.
« Nous ne demandons qu’à travailler et que nos droits soient respectés et nous considérons que ça ne constitue pas un crime et que personne n’a le droit de nous vilipender. Nous voulons juste travailler, nourrir et soutenir nos familles », a déclaré le collectif.
Revenant sur la sortie du ministre le samedi 5 octobre lors de son déplacement à Thiès, le collectif balaie d’un revers de main les propos du ministre sur les salaires, le dépassement du fonds, les 5.400 milliards de francs CFA dépensés, entre autres, et donne sa version des faits.
« C’est avec surprise que nous avons suivi les sorties médiatiques du Ministre le samedi 05 octobre 2024 à Thiès après celui d’un de ses conseillers techniques à la TFM le vendredi 04 octobre 2024.
La presse rendant compte de la communication faite part des informations suivantes :
- Les salaires étaient payés à partir d’une caisse d’avance.
Non, les salaires sont basés sur un fonds dénommé « fonds de développement minier et géologique » inscrit dans le budget de l’Etat depuis plus de 40 ans et voté chaque année. Beaucoup d’employés ayant bénéficié de ce fonds sont aujourd’hui à la retraite.
- Le dépassement du fonds de 200 millions
Non, il était inscrit dans le budget du Ministère en fonctionnement un fonds de relance d’un montant de 3 milliards de CFA sur lequel il fallait puiser 200 millions pour supporter ces dépenses de personnel supplémentaires », a expliqué le collectif.
Précisant que : « Rien n’a été dépensé sur ce fonds de relance jusqu’à la nomination du Ministre. Il fallait en particulier prendre en charge les cotisations sociales (ipm, Ipress, Css), résorber certains retards de paiement liés à ces cotisations. Tout cela est bien détaillé dans le document de passation de service. Il suffisait de procéder à un simple virement de crédit pour supporter les excédents avant de réajuster, dans une prochaine loi des finances, la dotation annuelle ».
Concernant les 5.400 milliards de dépenses signées par entente directe de 2019 à 2024
Les Employés en Cessation d’Activités estiment que le ministre s’est trompé de dossier parce qu’en « se basant sur un budget du ministère de 8 milliards de francs CFA par an, il faudrait 675 années pour pouvoir engager de telles dépenses si en plus le Ministère n’avait que ces dépenses à exécuter. C’est pourquoi nous pensons que le Ministre s’est trompé de dossier d’autant plus qu’il parle d’entente directe comme s’il s’agissait de marchés ».
Pour le cas des Audit en cours
Dans le document, le collectif se dit inquiet des résultats doutant que de recrutements de partisans de Pastef dans certaines structures du ministère. « Nous apprenons qu’un audit est en cours et que ceux qui sont nécessaires au service du Ministère seront gardés. Nous sommes d’autant plus inquiets que certains recrutements Pastef ont été faits au département et dans les structures rattachées et surtout, depuis plusieurs mois, nous n’avons pas de ressources alors que nous sommes des pères et des mères de famille et n’avions que ces ressources pour les soutenir, et pourtant nous avions participé à la collecte des recettes minières », a-t-il lancé.
« Nous ne demandons qu’à travailler et que nos droits soient respectés et nous considérons que ça ne constitue pas un crime et que personne n’a le droit de nous vilipender. Nous voulons juste travailler, nourrir et soutenir nos familles », a déclaré le collectif.
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