Au programme : deux ateliers. L'un pour plancher sur le contenu du futur dialogue, l'autre pour établir le calendrier. Mais difficile de voir comment ces rencontres pourraient réellement aboutir à un dialogue inclusif car le FNDU, le plus large pôle d'opposition dont la quasi-totalité des partis avaient boycotté les dernières élections, n'est pas présent.
« Nous ne voulons pas servir de caution à des discussions, car nous suspectons fortement que le but est de préparer le maintien au pouvoir, directement ou indirectement, d'ould Abdelaziz », explique Mahfoud ould Bettah.
La Cupad, l'opposition qui avait dialogué avec le pouvoir en 2011, a bien assisté à la cérémonie d'ouverture, tout en demandant le report de ces rencontres pour pouvoir jouer les médiateurs entre majorité et FNDU. En revanche, elle n'a pas participé aux ateliers.
Dialogue de sourds
Si le centre de conférence était plein ce lundi, pour ce qui est des formations politiques, il s'agissait donc essentiellement de partis de la majorité. Les consultations ont toutefois pu être élargies par la présence de l'Ordre des avocats et de représentants des syndicats et de la société civile. Se parler est une nécessité, dans l'intérêt du pays, ne cessent de répéter pouvoir et FNDU, mais le seul dialogue, jusqu'à présent, est un dialogue de sourds
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