Oumar Youm, ministre des Forces armées, ancien président du groupe parlementaire de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar, ce matin sur les ondes de RFI, est revenu sur les évènements d'hier ainsi que les motifs du report de l'élection présidentielle. « Ce je veux faire comprendre c’est que ces manifestations présagent des dangers, des troubles qui guettaient ce pays dans ce contexte de confusion. Cette situation extrêmement équivoque liée à un arbitrage contesté durant la sélection des candidats si cette élection devait se tenir. On fait des élections dans des conditions apaisées. On fait des élections dans des conditions transparentes. Nous évitons d’être dans un climat de suspicion ».
«Il est évident que ce qui s’est passé, il y a une défiance ouverte entre deux institutions majeures de la République. L’Assemblée nationale, le Conseil constitutionnel sont en conflit ouvert qui pouvait mener à des dérapages. C’est ce que nous avons vu hier», a déploré Me Oumar Youm.
«Comment peut-on aller à l’élection avec une commission d’enquête parlementaire qui vise deux magistrats du Conseil constitutionnel accusés de corruption ?», s'est interrogé le ministre des forces armées.
«Il est évident que ce qui s’est passé, il y a une défiance ouverte entre deux institutions majeures de la République. L’Assemblée nationale, le Conseil constitutionnel sont en conflit ouvert qui pouvait mener à des dérapages. C’est ce que nous avons vu hier», a déploré Me Oumar Youm.
«Comment peut-on aller à l’élection avec une commission d’enquête parlementaire qui vise deux magistrats du Conseil constitutionnel accusés de corruption ?», s'est interrogé le ministre des forces armées.
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