Le rôle des femmes parlementaires : une responsabilité au-delà des Partis
Me Patricia Lake Diop souligne qu'il est essentiel que les femmes parlementaires soient conscientes de leur double rôle : représenter le peuple avant tout, et non un parti politique. Le principe fondamental, selon elle, est que les députés sont des représentants du peuple sénégalais, indépendamment de leur appartenance partisane. Ce rappel est crucial, car, même si les femmes sont souvent perçues comme des militantes partisanes, leur premier engagement devrait être envers la nation et ses citoyens.
Elle met également en avant la nécessité de former les futures parlementaires sur les bonnes pratiques législatives, notamment l'appropriation des règles et le règlement intérieur de l'Assemblée nationale. Selon elle, une femme parlementaire de qualité doit maîtriser ces aspects fondamentaux, tout en incarnant le sens de la responsabilité et de l'engagement.
Parité et représentation équilibrée : un gage de respect et d'équité
Me Patricia Lake Diop rappelle que la parité entre hommes et femmes au sein de l'Assemblée nationale est d'abord un gage de respect de la loi. Bien que cette loi sur la parité ait été instaurée en 2010, elle n’a pas été totalement respectée dans la pratique. Elle considère qu'une parité réelle permettrait d'arriver à un meilleur équilibre dans la société et contribuerait à une meilleure représentation de la population.
D'après elle, il y a une mobilisation massive des femmes lors des élections, ce qui montre qu'il n'y a aucune raison de ne pas voir davantage de femmes dans les postes décisionnels. La représentation féminine à l'Assemblée est donc indispensable pour que les politiques publiques soient réellement inclusives et tiennent compte des besoins et préoccupations spécifiques des femmes.
Participation des femmes dans les politiques publiques : l'importance de l'équité
Un des points majeurs abordés par Me Patricia Lake Diop est la distinction entre parité et équité. Elle insiste sur le fait qu’il ne suffit pas de garantir une simple parité numérique, mais qu’il faut également garantir l’équité dans la participation des femmes aux prises de décisions, en particulier dans les politiques publiques.
Elle mentionne que les femmes sont encore confrontées à de nombreuses discriminations systémiques. Par exemple, elle cite le cas de l'état-civil, où seul le père peut déclarer un enfant, un exemple de discrimination institutionnelle qui doit être corrigé. Elle évoque également les problèmes liés à l’accès à la terre, un domaine clé pour l’autonomisation des femmes, notamment pour qu’elles puissent accéder à des crédits et ainsi devenir de véritables acteurs de développement.
Elle souligne qu'il est indispensable de permettre aux femmes de participer activement au développement, en leur offrant des opportunités égales dans tous les domaines, y compris les politiques publiques qui, selon elle, sont un levier fondamental pour garantir un véritable progrès économique et social.
Attentes pour la quinzième Législature : Des femmes de qualité
Les attentes de Me Patricia Lake Diop envers la quinzième législature sont claires : elle espère que l'écart de représentation entre hommes et femmes sera enfin comblé. Cependant, elle insiste sur le fait que la quantité ne doit pas primer sur la qualité des parlementaires féminines. Un des reproches majeurs à l'encontre de la précédente législature était la faible formation des femmes députées, un point qu’elle considère comme problématique.
Elle affirme que cette critique n’est pas nécessairement fondée, car l’absence de formation ne devrait pas être l’apanage des femmes, mais d’un manque général d’éducation civique et politique. Elle insiste sur le fait que tous les citoyens devraient avoir accès à une formation solide pour pouvoir jouer pleinement leur rôle.
Enfin, Me Patricia Lake Diop affirme que les organisations communautaires de femmes joueront un rôle clé dans la formation des femmes parlementaires. Elle précise que, plutôt que d'attendre que l'État prenne en charge cette formation, les organisations féminines mettront tout en œuvre pour créer les conditions nécessaires à l’émergence de parlementaires de qualité, en concertation avec d'autres acteurs de la société civile.
Le devoir d'agir pour la pluralité et l'équité
Me Patricia Lake Diop met en lumière un enjeu fondamental pour l'avenir de la quinzième législature : la nécessité d’avoir des femmes parlementaires qui non seulement respectent la parité, mais qui sont aussi formées et outillées pour prendre des décisions de manière éclairée et équitable. L’équité, au-delà de la parité, doit être l’objectif central de la représentation féminine, afin que les femmes ne soient pas seulement présentes sur les bancs de l’Assemblée, mais qu’elles aient également un rôle actif dans la formulation de politiques publiques inclusives et adaptées aux besoins de l’ensemble de la population.
Enfin, Me Patricia Lake Diop appelle ainsi à une transformation profonde des mentalités et des structures politiques, en espérant que cette quinzième législature soit celle du vrai changement, où les femmes, en tant qu'actrices de développement, sauront porter des voix fortes pour le bien-être de toute la société sénégalaise.
Me Patricia Lake Diop souligne qu'il est essentiel que les femmes parlementaires soient conscientes de leur double rôle : représenter le peuple avant tout, et non un parti politique. Le principe fondamental, selon elle, est que les députés sont des représentants du peuple sénégalais, indépendamment de leur appartenance partisane. Ce rappel est crucial, car, même si les femmes sont souvent perçues comme des militantes partisanes, leur premier engagement devrait être envers la nation et ses citoyens.
Elle met également en avant la nécessité de former les futures parlementaires sur les bonnes pratiques législatives, notamment l'appropriation des règles et le règlement intérieur de l'Assemblée nationale. Selon elle, une femme parlementaire de qualité doit maîtriser ces aspects fondamentaux, tout en incarnant le sens de la responsabilité et de l'engagement.
Parité et représentation équilibrée : un gage de respect et d'équité
Me Patricia Lake Diop rappelle que la parité entre hommes et femmes au sein de l'Assemblée nationale est d'abord un gage de respect de la loi. Bien que cette loi sur la parité ait été instaurée en 2010, elle n’a pas été totalement respectée dans la pratique. Elle considère qu'une parité réelle permettrait d'arriver à un meilleur équilibre dans la société et contribuerait à une meilleure représentation de la population.
D'après elle, il y a une mobilisation massive des femmes lors des élections, ce qui montre qu'il n'y a aucune raison de ne pas voir davantage de femmes dans les postes décisionnels. La représentation féminine à l'Assemblée est donc indispensable pour que les politiques publiques soient réellement inclusives et tiennent compte des besoins et préoccupations spécifiques des femmes.
Participation des femmes dans les politiques publiques : l'importance de l'équité
Un des points majeurs abordés par Me Patricia Lake Diop est la distinction entre parité et équité. Elle insiste sur le fait qu’il ne suffit pas de garantir une simple parité numérique, mais qu’il faut également garantir l’équité dans la participation des femmes aux prises de décisions, en particulier dans les politiques publiques.
Elle mentionne que les femmes sont encore confrontées à de nombreuses discriminations systémiques. Par exemple, elle cite le cas de l'état-civil, où seul le père peut déclarer un enfant, un exemple de discrimination institutionnelle qui doit être corrigé. Elle évoque également les problèmes liés à l’accès à la terre, un domaine clé pour l’autonomisation des femmes, notamment pour qu’elles puissent accéder à des crédits et ainsi devenir de véritables acteurs de développement.
Elle souligne qu'il est indispensable de permettre aux femmes de participer activement au développement, en leur offrant des opportunités égales dans tous les domaines, y compris les politiques publiques qui, selon elle, sont un levier fondamental pour garantir un véritable progrès économique et social.
Attentes pour la quinzième Législature : Des femmes de qualité
Les attentes de Me Patricia Lake Diop envers la quinzième législature sont claires : elle espère que l'écart de représentation entre hommes et femmes sera enfin comblé. Cependant, elle insiste sur le fait que la quantité ne doit pas primer sur la qualité des parlementaires féminines. Un des reproches majeurs à l'encontre de la précédente législature était la faible formation des femmes députées, un point qu’elle considère comme problématique.
Elle affirme que cette critique n’est pas nécessairement fondée, car l’absence de formation ne devrait pas être l’apanage des femmes, mais d’un manque général d’éducation civique et politique. Elle insiste sur le fait que tous les citoyens devraient avoir accès à une formation solide pour pouvoir jouer pleinement leur rôle.
Enfin, Me Patricia Lake Diop affirme que les organisations communautaires de femmes joueront un rôle clé dans la formation des femmes parlementaires. Elle précise que, plutôt que d'attendre que l'État prenne en charge cette formation, les organisations féminines mettront tout en œuvre pour créer les conditions nécessaires à l’émergence de parlementaires de qualité, en concertation avec d'autres acteurs de la société civile.
Le devoir d'agir pour la pluralité et l'équité
Me Patricia Lake Diop met en lumière un enjeu fondamental pour l'avenir de la quinzième législature : la nécessité d’avoir des femmes parlementaires qui non seulement respectent la parité, mais qui sont aussi formées et outillées pour prendre des décisions de manière éclairée et équitable. L’équité, au-delà de la parité, doit être l’objectif central de la représentation féminine, afin que les femmes ne soient pas seulement présentes sur les bancs de l’Assemblée, mais qu’elles aient également un rôle actif dans la formulation de politiques publiques inclusives et adaptées aux besoins de l’ensemble de la population.
Enfin, Me Patricia Lake Diop appelle ainsi à une transformation profonde des mentalités et des structures politiques, en espérant que cette quinzième législature soit celle du vrai changement, où les femmes, en tant qu'actrices de développement, sauront porter des voix fortes pour le bien-être de toute la société sénégalaise.
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