L'ancien président de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH), Me Sidiki Kaba essuie des vagues depuis sa nomination comme ministre de la Justice. Ses pourfendeurs ne mettent pas en doute ses compétences, mais certains juristes, notamment des avocats, pensent que le nouveau Garde des Sceaux n’est pas à la place qu’il faut, déconnecté qu’il doit être de la famille judiciaire Sénégalaise.
Selon un de ses confrères au barreau de Dakar, « le secteur de la justice doit être dévolu à une personne qui connaît l’appareil judiciaire ». Prenant le contre-pied de son confrère, une autre robe noire défend Me Kaba. « Il est certes dans les instances internationales mais il a toujours ses repères au Sénégal car avec les moyens de communication, on peut être à Londres et savoir tout ce qui se passe au Sénégal ».
Cependant pour certains juristes, cet expertise sera mise à rude épreuve par un soupçon de conflit d’intérêts reproché au nouveau ministre de la Justice. Outre le déphasage avec la réalité du terrain, certains interlocuteurs ont évoqué le conflit d’intérêt lié au fait que l’ancien président de la FIDH est constitué du côté des parties civiles dans la procédure initiée par l’Etat du Sénégal contre l’ex-président Tchadien, Hissène Habré. D’autre part, l’avocat « droit de l’hommiste » fait parti des défenseurs de Bibo Bourgi inculpé dans le cadre de la traque des biens mal acquis, informe le journal « Enquête ».
Des constats qui font que cet avocat inscrit au barreau de Dakar ne veut point accorder la présomption de neutralité à Me Kaba.
Par ailleurs Me Sidiki Kaba estime que la condamnation d’homosexuels sénégalais à huit ans de prison est contraire aux conventions internationales signées par Dakar. Pour Me Kaba cette décision du tribunal de Dakar de condamner neuf jeunes sénégalais à huit ans de prison pour homosexualité est grave et extrêmement sévère. «Elle montre qu’il existe une vive répression de l’homosexualité au Sénégal. La sévérité du jugement est autant plus surprenante que le procureur a eu à évoquer cinq années d’emprisonnement. Ce qui, en soi, constitue déjà une lourde condamnation. En prononçant une telle sanction, le tribunal a voulu frapper pour l’exemple de faire peur aux autres.
Selon un de ses confrères au barreau de Dakar, « le secteur de la justice doit être dévolu à une personne qui connaît l’appareil judiciaire ». Prenant le contre-pied de son confrère, une autre robe noire défend Me Kaba. « Il est certes dans les instances internationales mais il a toujours ses repères au Sénégal car avec les moyens de communication, on peut être à Londres et savoir tout ce qui se passe au Sénégal ».
Cependant pour certains juristes, cet expertise sera mise à rude épreuve par un soupçon de conflit d’intérêts reproché au nouveau ministre de la Justice. Outre le déphasage avec la réalité du terrain, certains interlocuteurs ont évoqué le conflit d’intérêt lié au fait que l’ancien président de la FIDH est constitué du côté des parties civiles dans la procédure initiée par l’Etat du Sénégal contre l’ex-président Tchadien, Hissène Habré. D’autre part, l’avocat « droit de l’hommiste » fait parti des défenseurs de Bibo Bourgi inculpé dans le cadre de la traque des biens mal acquis, informe le journal « Enquête ».
Des constats qui font que cet avocat inscrit au barreau de Dakar ne veut point accorder la présomption de neutralité à Me Kaba.
Par ailleurs Me Sidiki Kaba estime que la condamnation d’homosexuels sénégalais à huit ans de prison est contraire aux conventions internationales signées par Dakar. Pour Me Kaba cette décision du tribunal de Dakar de condamner neuf jeunes sénégalais à huit ans de prison pour homosexualité est grave et extrêmement sévère. «Elle montre qu’il existe une vive répression de l’homosexualité au Sénégal. La sévérité du jugement est autant plus surprenante que le procureur a eu à évoquer cinq années d’emprisonnement. Ce qui, en soi, constitue déjà une lourde condamnation. En prononçant une telle sanction, le tribunal a voulu frapper pour l’exemple de faire peur aux autres.
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