Le président de la République, Me Abdoulaye Wade a dit hier toute l’importance qu’il attachait à la lutte contre la corruption sous toutes ses formes. C’est la raison pour laquelle, il s’est dit ouvert à la possibilité d’auto saisine de la Commission nationale de lutte contre la Corruption, la non-transparence et la Concussion. Toutefois, il a émis des réserves. Pour lui, il faut que le système judiciaire qui a toute la confiance du peuple soit respecté dans ses prérogatives.
Aussi, le Président de la République rappelle qu’il est le maître du jeu dans cette gouvernance. Ainsi, tout en partageant l’impérieuse nécessité du respect scrupuleux des principes de bonne gouvernance et de transparence dans les procédures avec les partenaires au développement, les organisations de la société civile, les partis politiques et les citoyens, le Chef de l’Etat a rappelé avec force « qu’il lui revient, en toute souveraineté, de définir et de mettre en œuvre le programme sur la base duquel il a été élu ». C’est dans le cadre de cette politique incitative « que certaines terres du Sénégal sont cédées aux investisseurs aux tarifs relativement bas fixés par décret ».
En ce montrant aussi disponible pour l’auto saisine de la Commission nationale de lutte contre la Corruption, la non-transparence et la Concussion, le Président de la République semble avoir entendu le cri de cœur des magistrats au cours de leur rentrée solennelle.
L’on se rappel que dans sa communication, Me Mame Adama Guèye avait souligné que « la justice souffre d’un déficit de confiance des usagers ». Pour lui, « il résulte du rapport du programme de bonne gouvernance que pour une grande majorité des populations que la justice ne remplit pas son rôle. Car elle est lente, chère, complexe, inaccessible, inéquitable et parfois inadaptée à l’environnement socioculturel ». Le bâtonnier de l’ordre des avocats avait même relevé de nombreuses récriminations provenant des milieux d’affaires qui sont, à son avis, souvent à l’origine des faits de corruption et expliquent en partie le classement du Sénégal dans le "Doing business" et dans l’indice de perception de la corruption de "Transparency international". Me Mame Adama Guèye, en sa qualité de Chef de l’Ordre des bâtonniers, avait avancé que certaines réalités se confondent avec une certaine perception de la justice. Elles ont pour nom : dysfonctionnements structurels, une corruption systémique, une insécurité judiciaire, un déficit de fiabilité et de crédibilité…
Ce discours avait faire sortir Me Wade de ses gongs. Et il n’a pas hésité à le faire savoir à Me Mame Adama Guèye.
Aussi, le Président de la République rappelle qu’il est le maître du jeu dans cette gouvernance. Ainsi, tout en partageant l’impérieuse nécessité du respect scrupuleux des principes de bonne gouvernance et de transparence dans les procédures avec les partenaires au développement, les organisations de la société civile, les partis politiques et les citoyens, le Chef de l’Etat a rappelé avec force « qu’il lui revient, en toute souveraineté, de définir et de mettre en œuvre le programme sur la base duquel il a été élu ». C’est dans le cadre de cette politique incitative « que certaines terres du Sénégal sont cédées aux investisseurs aux tarifs relativement bas fixés par décret ».
En ce montrant aussi disponible pour l’auto saisine de la Commission nationale de lutte contre la Corruption, la non-transparence et la Concussion, le Président de la République semble avoir entendu le cri de cœur des magistrats au cours de leur rentrée solennelle.
L’on se rappel que dans sa communication, Me Mame Adama Guèye avait souligné que « la justice souffre d’un déficit de confiance des usagers ». Pour lui, « il résulte du rapport du programme de bonne gouvernance que pour une grande majorité des populations que la justice ne remplit pas son rôle. Car elle est lente, chère, complexe, inaccessible, inéquitable et parfois inadaptée à l’environnement socioculturel ». Le bâtonnier de l’ordre des avocats avait même relevé de nombreuses récriminations provenant des milieux d’affaires qui sont, à son avis, souvent à l’origine des faits de corruption et expliquent en partie le classement du Sénégal dans le "Doing business" et dans l’indice de perception de la corruption de "Transparency international". Me Mame Adama Guèye, en sa qualité de Chef de l’Ordre des bâtonniers, avait avancé que certaines réalités se confondent avec une certaine perception de la justice. Elles ont pour nom : dysfonctionnements structurels, une corruption systémique, une insécurité judiciaire, un déficit de fiabilité et de crédibilité…
Ce discours avait faire sortir Me Wade de ses gongs. Et il n’a pas hésité à le faire savoir à Me Mame Adama Guèye.
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