Des officiers de la police Sénégalaise
L’assassinat de la ressortissante française au Sénégal, Marie Claude Emmonet donne du grain à moudre à la police avec l’arrestation des présumés auteurs. Ndéye Woury Camara dite Adja et son époux Ibrahima Bèye ont été arrêtés puis placée en garde-à-vue depuis mercredi dernier au commissariat central de Dakar. Ndéye Woury Camara n’a pas mis du temps à avouer son crime.
Après son aveu, Adja avait fini de mûrir son plan de suicide. C’est en effet, jeudi 27 novembre tôt le temps qu’elle va la mettre en exécution avec succès. Selon la Direction générale de la Sûreté Nationale (DGSN), Adja Camara s’est servie de son pagne noué à son cou et attaché à la porte de la cellule où elle avait été isolée pour se suicider
On en sait un peu plus sur le mobile de cet assassinat. Des sources interrogées par la Radio Futurs Médias (RFM) renseignent qu’Adja Camara avait, par l’entremise de son beau frère Badou Bèye, invité Marie Claude Emmonet chez elle à Mbao (quinzaine de kilomètres de Dakar). Selon ces mêmes sources, «elle lui aurait demandé de l’argent. Et devant le refus de cette dernière, Adja la séquestre, la ligote avant de lui injecter une seringue avec de l’eau oxygénée qui lui aurait ôté la vie». Après son forfait, son époux Ibrahima Béye aurait aidé son épouse à cacher son crime en conduisant la voiture de la française aux HLM Grand-Yoff près du stade Léoplod Sédar Senghor. Malheureusement, le couple n’a pu s’en tirer parce que leurs empruntes digitales les ont trahi après la découverte de la victime par la police.
Le suicide de Adja Camara a conduit la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) à s’expliquer sur cet incident malheureux qui s’est produit à l’intérieur de la police. Dans son communiqué, elle a fait savoir qu’une enquête est ouverte pour établir les circonstances du suicide. L’époux de la suicidée Ibrahima Béye est quand à lui entre les mains de la police.
Le président de l’Organisation nationale de défense des droits de l’homme (ONDH), Assane Dioma Ndiaye a indiqué à la RFM que «la police ou l’agent à ce poste peut être poursuivi pour non assistance à une personne en danger car la sécurité d’une personne interpellée qui fait l’objet d’une garde-à-vue doit être assurée par la police». Et d’ajouter : «elle doit mettre tout en oeuvre pour que la personne ne soit pas en danger. Elle doit fouiller la personne et l’intérieur de la cellule pour s’assurer qu’il n’y ait pas un objet susceptible de faire aboutir à un acte nuisible quelconque».
Le président de l’ONDH a, par ailleurs, souligné que «la responsabilité civile de l’Etat est aussi engagée puisqu’il est l’employeur de la police. Sur le plan pénal, on peut poursuive la police pour non assistance à une personne en danger, un délit qui requiert une peine allant de 2 à 5 ans de prison».
Après son aveu, Adja avait fini de mûrir son plan de suicide. C’est en effet, jeudi 27 novembre tôt le temps qu’elle va la mettre en exécution avec succès. Selon la Direction générale de la Sûreté Nationale (DGSN), Adja Camara s’est servie de son pagne noué à son cou et attaché à la porte de la cellule où elle avait été isolée pour se suicider
On en sait un peu plus sur le mobile de cet assassinat. Des sources interrogées par la Radio Futurs Médias (RFM) renseignent qu’Adja Camara avait, par l’entremise de son beau frère Badou Bèye, invité Marie Claude Emmonet chez elle à Mbao (quinzaine de kilomètres de Dakar). Selon ces mêmes sources, «elle lui aurait demandé de l’argent. Et devant le refus de cette dernière, Adja la séquestre, la ligote avant de lui injecter une seringue avec de l’eau oxygénée qui lui aurait ôté la vie». Après son forfait, son époux Ibrahima Béye aurait aidé son épouse à cacher son crime en conduisant la voiture de la française aux HLM Grand-Yoff près du stade Léoplod Sédar Senghor. Malheureusement, le couple n’a pu s’en tirer parce que leurs empruntes digitales les ont trahi après la découverte de la victime par la police.
Le suicide de Adja Camara a conduit la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) à s’expliquer sur cet incident malheureux qui s’est produit à l’intérieur de la police. Dans son communiqué, elle a fait savoir qu’une enquête est ouverte pour établir les circonstances du suicide. L’époux de la suicidée Ibrahima Béye est quand à lui entre les mains de la police.
Le président de l’Organisation nationale de défense des droits de l’homme (ONDH), Assane Dioma Ndiaye a indiqué à la RFM que «la police ou l’agent à ce poste peut être poursuivi pour non assistance à une personne en danger car la sécurité d’une personne interpellée qui fait l’objet d’une garde-à-vue doit être assurée par la police». Et d’ajouter : «elle doit mettre tout en oeuvre pour que la personne ne soit pas en danger. Elle doit fouiller la personne et l’intérieur de la cellule pour s’assurer qu’il n’y ait pas un objet susceptible de faire aboutir à un acte nuisible quelconque».
Le président de l’ONDH a, par ailleurs, souligné que «la responsabilité civile de l’Etat est aussi engagée puisqu’il est l’employeur de la police. Sur le plan pénal, on peut poursuive la police pour non assistance à une personne en danger, un délit qui requiert une peine allant de 2 à 5 ans de prison».
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