Ce mercredi matin 20 juillet, trois avocats se présentent au bureau du procureur de la République pour le compte du député Saleh Kebzabo, leader de l’Union nationale pour la démocratie et le renouveau (UNDR) et chef de file de l’opposition. Ils indiquent au magistrat que leur client ne peut pas répondre à sa convocation parce qu’il jouit d’une immunité parlementaire.
Le magistrat objecte, expliquant qu’il souhaite l’écouter comme simple témoin. Saleh Kebzabo était l’un des premiers à évoquer l’affaire des militaires disparus au lendemain de la présidentielle. Non, lui répondent les avocats qui lui demandent d’obtenir d’abord l’accord du bureau de l’Assemblée nationale. La discussion s’arrête là.
Un autre député, Gali Ngothé Gatta, candidat à la présidentielle pour l’Union des forces démocratiques-Parti républicain (UFD-PR) et porte-parole de la Coordination des partis politiques pour la défense de la Constitution (CPDC), a lui aussi été convoqué mercredi, mais il est en déplacement et devra recevoir sa convocation à son retour.
Pour les conseils du député Saleh Kebzabo, cette convocation cache des intentions inavouées. Saleh Kebzabo, Gali Ngothé Gatta et quatre autres candidats à la présidentielle d’avril dernier ne reconnaissent toujours pas la réélection d’Idriss Déby et menacent de mettre en place un gouvernement dit de « salut national » le 8 août prochain, date limite de la fin du mandat du président Déby.
Source: Rfi.fr
Le magistrat objecte, expliquant qu’il souhaite l’écouter comme simple témoin. Saleh Kebzabo était l’un des premiers à évoquer l’affaire des militaires disparus au lendemain de la présidentielle. Non, lui répondent les avocats qui lui demandent d’obtenir d’abord l’accord du bureau de l’Assemblée nationale. La discussion s’arrête là.
Un autre député, Gali Ngothé Gatta, candidat à la présidentielle pour l’Union des forces démocratiques-Parti républicain (UFD-PR) et porte-parole de la Coordination des partis politiques pour la défense de la Constitution (CPDC), a lui aussi été convoqué mercredi, mais il est en déplacement et devra recevoir sa convocation à son retour.
Pour les conseils du député Saleh Kebzabo, cette convocation cache des intentions inavouées. Saleh Kebzabo, Gali Ngothé Gatta et quatre autres candidats à la présidentielle d’avril dernier ne reconnaissent toujours pas la réélection d’Idriss Déby et menacent de mettre en place un gouvernement dit de « salut national » le 8 août prochain, date limite de la fin du mandat du président Déby.
Source: Rfi.fr
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