S’il y a quelqu’un qui n’est pas contre l’appel à la manifestation de l’opposition, le jour vote de la loi sur le parrainage, c’est bien Mimi Touré. Mais, pour la chargée du pôle "Mobilisation et parrainage" de l’Alliance pour la République (APR), «même si ce droit est donné par la Constitution, il ne veut pas dire anarchie non plus».
«Le droit de manifester doit être respecter, c’est un droit constitutionnel, mais le droit constitutionnel ne veut pas dire le droit à l’anarchie non plus », a-t-elle déclaré. Avant d’ajouter qu’ «il n’est pas interdit de manifester mais il doit être organisé, sinon on serait dans un pays anarchique. La démocratie elle s’organise, sinon on aura le KO».
Pour Mimi Touré «il nous faut nous départir de l’émotion et être raisonnable». Et, «on ne peut pas manifester n’importe où, n’importe comment, même si c’est un droit garanti par la Constitution. Il faut que ça s’organise», avance-t-elle.
L’ancien Premier ministre de souligner que : «dans tous les pays, les libertés s’organisent. Si l’objectif c’est de montrer qu’on n’est pas content, on ne doit pas avoir de difficultés de s’entendre avec l’autorité publique pour trouver le parcours».
«Aujourd’hui, si on veut manifester, on discute avec le ministre de l’Intérieur, on fixe les parcours, ça s’est toujours passé comme ça pour tous les régimes», conclut-elle.
«Le droit de manifester doit être respecter, c’est un droit constitutionnel, mais le droit constitutionnel ne veut pas dire le droit à l’anarchie non plus », a-t-elle déclaré. Avant d’ajouter qu’ «il n’est pas interdit de manifester mais il doit être organisé, sinon on serait dans un pays anarchique. La démocratie elle s’organise, sinon on aura le KO».
Pour Mimi Touré «il nous faut nous départir de l’émotion et être raisonnable». Et, «on ne peut pas manifester n’importe où, n’importe comment, même si c’est un droit garanti par la Constitution. Il faut que ça s’organise», avance-t-elle.
L’ancien Premier ministre de souligner que : «dans tous les pays, les libertés s’organisent. Si l’objectif c’est de montrer qu’on n’est pas content, on ne doit pas avoir de difficultés de s’entendre avec l’autorité publique pour trouver le parcours».
«Aujourd’hui, si on veut manifester, on discute avec le ministre de l’Intérieur, on fixe les parcours, ça s’est toujours passé comme ça pour tous les régimes», conclut-elle.
Autres articles
-
Le Président Diomaye Faye a reçu une délégation de l’Agence de coopération Sénégal–Guinée-Bissau
-
Déclaration de l’APR : entre hommage, préoccupations politiques et inquiétudes diplomatiques
-
Le journaliste Simon Faye placé en garde à vue par la DIC
-
L'AFP reporte son Congrès suite aux décès du Khalif général des Layènes et de Mamadou Badio Camara
-
Décès de Mamadou Badio Camara : l’hommage controversé de Guy Marius Sagna suscite le débat sur Facebook