Dans les couloirs du ministère de l’Economie, on se dit surpris. Puisque le rapport de la DPEE, bien que disponible sur le site de cette structure du ministère de l’Economie, a échappé à tout le monde. La presse s’en est saisi et certains sites ont fait leurs choux gras de cette information. Des sources parlent d’un certain malaise dans les couloirs des services de Amadou Hott, ministre de l’Economie. Cette échappée solitaire de la DPEE pose en filigrane la question de l’harmonisation de l’information économique sensible au niveau du Gouvernement. Au niveau du ministère, l’on chercherait à comprendre les tenants et les aboutissants de la publication de la DPEE selon nos sources.
Dans le document intitulé ‘’Situation économique et financière en 2019 et perspectives en 2020’’, la DPEE indique que le taux de croissance qui était attendu à 6,9 % en 2019 se situera bien en-deçà. D’après les prévisions du comité national de politique économique du ministère de l’Economie, la dynamique économique se consoliderait dans un contexte de repli des cours du pétrole brut. Cependant, « globalement, le taux de croissance de l’activité économique est attendu à 6,0 %, contre 6,7 % en 2018, soit un ralentissement de 0,7 point de pourcentage », précise-t-elle dans le programme pluriannuel pour le pacte de convergence, de stabilité, de croissance et de solidarité 2020-2024.
Cette baisse de la croissance serait, selon la DPEE, imputable, en partie, aux secteurs secondaire et tertiaire qui de- vraient afficher des hausses respectives de 6,0 % et 5,1 % contre respectivement 6,9 % et 6,3 % en 2018. « S’agissant des prix, le renchérissement des cours des principales matières premières devrait impacter l’inflation. Ainsi, le déflateur du PIB est projeté en hausse de 1,1 % contre une estimation de 0,6 % au titre de 2018 », lit-on dans le document. Au titre des finances publiques, le déficit budgétaire, en pourcentage du Pib, se serait dégradé, passant progressivement de 3,0 % du PIB en 2017 à 3,7 % en 2018, après s’être établi à 3,3 % en 2016. « Cette aggravation du solde budgétaire est imputable, notamment, à la régularisation des engagements de l’Etat vis-à-vis des organisations syndicales dans un contexte d’une évolution modérée des recettes fiscales », renseigne le comité de politique économique.
Le déficit budgétaire devrait poursuivre sa tendance baissière, passant de 3,7 % en 2018 à 3,0 % en 2019. Il sera stabilisé à 3,0 % sur la période 2020-2024, conformément aux critères de convergence de l’Uemoa, à la faveur du maintien du rythme de mobilisation des recettes sans préjudice sur l’activité économique, et des mesures entreprises dans le cadre de l’amélioration de l’efficience des dépenses publiques.
Une croissance attendue à 6,8 % en 2020
‘’Globalement, souligne la DPEE, le taux de croissance du PIB réel est projeté à 6,8 % en 2020, contre 6 % en 2019, soit un gain de 0, 8 point de pourcentage’’. L’inflation, mesurée par le déflateur du PIB, est projetée à 1,1 % en 2020, soit au même niveau qu’en 2019, selon la même source. La DPEE relève qu’au titre des finances publiques, la loi de finances initiale (LFI) au titre de l’année 2020 a été conçue dans un contexte marqué ‘’d’une part, par la consolidation du rythme de croissance économique à la faveur des ambitieux programmes de développement économique mis en œuvre dans le cadre de la seconde phase du PSE, et, d’autre part, par les défis majeurs en termes de renforce- ment du recouvrement des ressources internes avec la nouvelle stratégie de recouvrement des recettes à moyen terme’’.
Sur la base de la ‘’’situation économique et financière en 2019 et perspectives en 2020’’, le déficit budgétaire est projeté à 450,5 mil- liards, soit 3,0 % du PIB en 2020, contre un objectif de déficit de 533,9 milliards (3,8 % du PIB) prévu au titre de la LFR 2 de l’année 2019. Concernant les échanges avec le reste du monde, le compte courant devrait ressortir, en 2020, en déficit de 1368,3 milliards, soit 9,1 % du PIB, selon la DPEE qui souligne que l’excédent du compte financier (+1002,8 milliards) couvrirait partiellement le besoin de financement (-1276,3 milliards). Par conséquent, le solde global de la balance des paiements ressortirait en déficit de 92,0 milliards en 2020, soutient la DPEE.
S’agissant de la situation monétaire en 2020, la masse monétaire augmenterait de 10,7% avec une diminution des avoirs extérieurs nets (-92,0 milliards) et une augmentation des créances nettes sur l’administration centrale (+204,1) et des créances sur l’économie (+469,6 milliards), indique la Direction de la Prévision et des Etudes économiques.
Le Témoin
Dans le document intitulé ‘’Situation économique et financière en 2019 et perspectives en 2020’’, la DPEE indique que le taux de croissance qui était attendu à 6,9 % en 2019 se situera bien en-deçà. D’après les prévisions du comité national de politique économique du ministère de l’Economie, la dynamique économique se consoliderait dans un contexte de repli des cours du pétrole brut. Cependant, « globalement, le taux de croissance de l’activité économique est attendu à 6,0 %, contre 6,7 % en 2018, soit un ralentissement de 0,7 point de pourcentage », précise-t-elle dans le programme pluriannuel pour le pacte de convergence, de stabilité, de croissance et de solidarité 2020-2024.
Cette baisse de la croissance serait, selon la DPEE, imputable, en partie, aux secteurs secondaire et tertiaire qui de- vraient afficher des hausses respectives de 6,0 % et 5,1 % contre respectivement 6,9 % et 6,3 % en 2018. « S’agissant des prix, le renchérissement des cours des principales matières premières devrait impacter l’inflation. Ainsi, le déflateur du PIB est projeté en hausse de 1,1 % contre une estimation de 0,6 % au titre de 2018 », lit-on dans le document. Au titre des finances publiques, le déficit budgétaire, en pourcentage du Pib, se serait dégradé, passant progressivement de 3,0 % du PIB en 2017 à 3,7 % en 2018, après s’être établi à 3,3 % en 2016. « Cette aggravation du solde budgétaire est imputable, notamment, à la régularisation des engagements de l’Etat vis-à-vis des organisations syndicales dans un contexte d’une évolution modérée des recettes fiscales », renseigne le comité de politique économique.
Le déficit budgétaire devrait poursuivre sa tendance baissière, passant de 3,7 % en 2018 à 3,0 % en 2019. Il sera stabilisé à 3,0 % sur la période 2020-2024, conformément aux critères de convergence de l’Uemoa, à la faveur du maintien du rythme de mobilisation des recettes sans préjudice sur l’activité économique, et des mesures entreprises dans le cadre de l’amélioration de l’efficience des dépenses publiques.
Une croissance attendue à 6,8 % en 2020
‘’Globalement, souligne la DPEE, le taux de croissance du PIB réel est projeté à 6,8 % en 2020, contre 6 % en 2019, soit un gain de 0, 8 point de pourcentage’’. L’inflation, mesurée par le déflateur du PIB, est projetée à 1,1 % en 2020, soit au même niveau qu’en 2019, selon la même source. La DPEE relève qu’au titre des finances publiques, la loi de finances initiale (LFI) au titre de l’année 2020 a été conçue dans un contexte marqué ‘’d’une part, par la consolidation du rythme de croissance économique à la faveur des ambitieux programmes de développement économique mis en œuvre dans le cadre de la seconde phase du PSE, et, d’autre part, par les défis majeurs en termes de renforce- ment du recouvrement des ressources internes avec la nouvelle stratégie de recouvrement des recettes à moyen terme’’.
Sur la base de la ‘’’situation économique et financière en 2019 et perspectives en 2020’’, le déficit budgétaire est projeté à 450,5 mil- liards, soit 3,0 % du PIB en 2020, contre un objectif de déficit de 533,9 milliards (3,8 % du PIB) prévu au titre de la LFR 2 de l’année 2019. Concernant les échanges avec le reste du monde, le compte courant devrait ressortir, en 2020, en déficit de 1368,3 milliards, soit 9,1 % du PIB, selon la DPEE qui souligne que l’excédent du compte financier (+1002,8 milliards) couvrirait partiellement le besoin de financement (-1276,3 milliards). Par conséquent, le solde global de la balance des paiements ressortirait en déficit de 92,0 milliards en 2020, soutient la DPEE.
S’agissant de la situation monétaire en 2020, la masse monétaire augmenterait de 10,7% avec une diminution des avoirs extérieurs nets (-92,0 milliards) et une augmentation des créances nettes sur l’administration centrale (+204,1) et des créances sur l’économie (+469,6 milliards), indique la Direction de la Prévision et des Etudes économiques.
Le Témoin
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