Les deux hommes se sont rencontrés en mars 2018, a rappelé M. Coulibaly : « Pierre Atépa Goudiaby est effectivement venu me voir en mars 2018, pour parler avec moi de trois préoccupations, disait-il, et concernant essentiellement les sujets ci-haut évoqués. Il est arrivé dans mon bureau en compagnie d’un frère avec qui j’ai des liens étroits ».
Au cours de l’entretien, « Atépa a réclamé, ou plutôt exigé de l’Etat le paiement de droits qu’il détiendrait sur l’Etat, au titre de son statut d’Architecte-Conseil et concepteur du Musée », a dit Abdou Latif Coulibaly, qui a ajouté qu’ « il a estimé ces droits à un milliard de francs.
Concernant la « prétendue dette » sur le Musée des Civilisations noires, la réponse du ministre de la Culture fut « cinglante » : « vous réclamez une dette due, si je comprends bien vos explications, au titre des faveurs et privilèges qui vous ont été accordés par l’ancien chef de l’Etat » et j’ajoutais : « comprenons-nous bien : une faveur ou un privilège, quel que soit le statut de la personne qui vous l’accorde, souvent au détriment de l’intérêt général, ne saurait constituer un droit pour fonder un titre de créance. Une créance est établie par des documents élaborés à cette fin. Malheureusement, vous n’en disposez pas. L’Etat ne vous doit rien. Si vous revenez me voir avec de tels documents, je saisirai l’Agent judicaire de l’Etat, par le biais de mon collègue en charge des Finances, pour faire prendre votre dette en compte ».
Evoquant le cas du Monument de la Renaissance africaine, les critiques formulées par Goudiaby se limitaient là également à dénoncer une « gestion calamiteuse » de la structure et « l’incapacité des responsables du site à lui donner les perspectives, conformément à l’idée et à l’esprit qui ont servi à son édification.
Le dernier point concernait la Place du Souvenir. Et le ministre qui « pèse toujours ses mots », a été aussi « catégorique » : « Pierre vous avez laissé sur place un projet architectural non fini. Un projet mal exécuté, sans âme, encore moins de conceptualisation préalable de son contenu culturel. C’est de la pure prétention et de l’affabulation que de faire croire aux Sénégalais que la Place du Souvenir porte un projet culturel. Son projet architectural est mal fini. Les édifices laissés sur place n’ont pas été bâtis avec des plans connus et accessibles. Il en est de même pour les plans d’installation d’électricité et de plomberie. Les évacuations et canalisations ne sont pas exécutées, à la mesure des exigences techniques et sécuritaires imposées par le site. Les matériaux utilisés ne sont pas adaptés à l’érosion marine, à l’attaque des embruns marins. Il n’y a jamais eu de réception technique officielle de l’ouvrage».
Face à cette réplique, à en croire l’ancien journaliste, « l’architecte se dégonflera pour admettre la réalité qui lui est décrite, finit par expliquer laborieusement qu’il détenait par devers lui tous les plans ». Et d’ajouter : « A ce jour, Pierre n’est jamais revenu à mon bureau. Il a fait sa déclaration en tronquant toute la vérité sur notre entretien. Heureusement Pierre Atépa Goudiaby n’est qu’un pré-candidat ».
Au cours de l’entretien, « Atépa a réclamé, ou plutôt exigé de l’Etat le paiement de droits qu’il détiendrait sur l’Etat, au titre de son statut d’Architecte-Conseil et concepteur du Musée », a dit Abdou Latif Coulibaly, qui a ajouté qu’ « il a estimé ces droits à un milliard de francs.
Concernant la « prétendue dette » sur le Musée des Civilisations noires, la réponse du ministre de la Culture fut « cinglante » : « vous réclamez une dette due, si je comprends bien vos explications, au titre des faveurs et privilèges qui vous ont été accordés par l’ancien chef de l’Etat » et j’ajoutais : « comprenons-nous bien : une faveur ou un privilège, quel que soit le statut de la personne qui vous l’accorde, souvent au détriment de l’intérêt général, ne saurait constituer un droit pour fonder un titre de créance. Une créance est établie par des documents élaborés à cette fin. Malheureusement, vous n’en disposez pas. L’Etat ne vous doit rien. Si vous revenez me voir avec de tels documents, je saisirai l’Agent judicaire de l’Etat, par le biais de mon collègue en charge des Finances, pour faire prendre votre dette en compte ».
Evoquant le cas du Monument de la Renaissance africaine, les critiques formulées par Goudiaby se limitaient là également à dénoncer une « gestion calamiteuse » de la structure et « l’incapacité des responsables du site à lui donner les perspectives, conformément à l’idée et à l’esprit qui ont servi à son édification.
Le dernier point concernait la Place du Souvenir. Et le ministre qui « pèse toujours ses mots », a été aussi « catégorique » : « Pierre vous avez laissé sur place un projet architectural non fini. Un projet mal exécuté, sans âme, encore moins de conceptualisation préalable de son contenu culturel. C’est de la pure prétention et de l’affabulation que de faire croire aux Sénégalais que la Place du Souvenir porte un projet culturel. Son projet architectural est mal fini. Les édifices laissés sur place n’ont pas été bâtis avec des plans connus et accessibles. Il en est de même pour les plans d’installation d’électricité et de plomberie. Les évacuations et canalisations ne sont pas exécutées, à la mesure des exigences techniques et sécuritaires imposées par le site. Les matériaux utilisés ne sont pas adaptés à l’érosion marine, à l’attaque des embruns marins. Il n’y a jamais eu de réception technique officielle de l’ouvrage».
Face à cette réplique, à en croire l’ancien journaliste, « l’architecte se dégonflera pour admettre la réalité qui lui est décrite, finit par expliquer laborieusement qu’il détenait par devers lui tous les plans ». Et d’ajouter : « A ce jour, Pierre n’est jamais revenu à mon bureau. Il a fait sa déclaration en tronquant toute la vérité sur notre entretien. Heureusement Pierre Atépa Goudiaby n’est qu’un pré-candidat ».
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