Modou Diagna Fada n'est pas surpris de la crise qui prévaut au sein du Parti démocratique sénégalais (Pds) et qui est née de la décision de Me Madické Niang de se présenter à la prochaine Présidentielle de 2019, contrairement à ligne directrice des Libéraux qui ne veulent pas entendre parler d'alternative ou de Plan B, pour remplacer leur candidat désigné Karim Wade.
Dans un entretien accordé à Seneweb, le leader du parti Yessal et par ailleurs nouvel allié du Président Macky Sall en vue de la prochaine élection, souligne que si les réformes qu'il avait engagées depuis 2015 et qui lui ont valu un départ de la formation libérale, étaient adoptées, le Pds ne serait pas aujourd'hui dans cette situation délicate.
"Je savais que Madické portait en lui une ambition de se porter candidat à l'élection présidentielle. En même temps aussi, je connaissais la position du Président Abdoulaye Wade, qui insistait pour que son fils reste candidat. Donc ce qui devait arriver arriva", a-t-il révélé avant d'ajouter :
"nous avions alerté en 2015, en disant qu'il fallait un plan B et qu'il fallait réformer le parti. Malheureusement, nous n'avons pas été entendus et certains cadres du parti pensaient que c'était un débat mal placé".
Modou Diagne Fada a brandi l'exemple de l'ancien Président brésilien Lula, qui était candidat à la Présidentielle brésilienne, qui a voulu insister à devenir le candidat du parti des travailleurs du Brésil, malgré son emprisonnement, mais qui a été contraint de laisser la place à un autre qui a réussi à aller au second tour.
"Karim Wade est mon frère parce que nous partageons le Président Abdoulaye Wade. Mais si j'étais à sa place, je n'aurais pas la même posture. Parce que je penserais d'abord à la famille Pds, à la famille libérale. Il devait avoir cette hauteur de ce lever pour laisser la place à un autre fils politique de Wade de se présenter. En tout cas, s'il avait cette attitude-là en 2015, peut-être que Modou Diagne Fada ne quitterait jamais le Parti démocratique sénégalais", a-t-il dit avant d'indiquer combien il est attristé par la situation que traverse le Pds.
Dans un entretien accordé à Seneweb, le leader du parti Yessal et par ailleurs nouvel allié du Président Macky Sall en vue de la prochaine élection, souligne que si les réformes qu'il avait engagées depuis 2015 et qui lui ont valu un départ de la formation libérale, étaient adoptées, le Pds ne serait pas aujourd'hui dans cette situation délicate.
"Je savais que Madické portait en lui une ambition de se porter candidat à l'élection présidentielle. En même temps aussi, je connaissais la position du Président Abdoulaye Wade, qui insistait pour que son fils reste candidat. Donc ce qui devait arriver arriva", a-t-il révélé avant d'ajouter :
"nous avions alerté en 2015, en disant qu'il fallait un plan B et qu'il fallait réformer le parti. Malheureusement, nous n'avons pas été entendus et certains cadres du parti pensaient que c'était un débat mal placé".
Modou Diagne Fada a brandi l'exemple de l'ancien Président brésilien Lula, qui était candidat à la Présidentielle brésilienne, qui a voulu insister à devenir le candidat du parti des travailleurs du Brésil, malgré son emprisonnement, mais qui a été contraint de laisser la place à un autre qui a réussi à aller au second tour.
"A la place de Karim Wade, j'aurais la hauteur de penser d'abord à..."Modou Diagne Fada n'a pas manqué de lancer un message à Karim Wade. Selon lui, ce dernier ne doit pas être trop égoiste et de penser à l'intérêt global du parti.
"Karim Wade est mon frère parce que nous partageons le Président Abdoulaye Wade. Mais si j'étais à sa place, je n'aurais pas la même posture. Parce que je penserais d'abord à la famille Pds, à la famille libérale. Il devait avoir cette hauteur de ce lever pour laisser la place à un autre fils politique de Wade de se présenter. En tout cas, s'il avait cette attitude-là en 2015, peut-être que Modou Diagne Fada ne quitterait jamais le Parti démocratique sénégalais", a-t-il dit avant d'indiquer combien il est attristé par la situation que traverse le Pds.
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