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Modou Diagne Fada ouvre le feu sur les initiateurs des Mouvements citoyens

Modou Diagne Fada ouvre le feu sur les initiateurs des Mouvements citoyens. Le responsable libéral de Darou Mousty qui a tenu une assemblée générale de mobilisation de troupe a vertement tancé ces personnages de la société civile.



Modou Diagne Fada ouvre le feu sur les initiateurs des Mouvements citoyens
Modou Diagne Fada n’a pas mis la dentelle ce week-end en abordant la question des Mouvements citoyens. Il a exhorté les initiateurs de ces organisations à s’afficher clairement leur appartenance politique. «S’ils osent, ils n’ont qu’à mettre en place des partis politiques structurés, supporter les incarcérations et autres mauvais traitements en vue d’accéder au poste si convoité de Président de la République», a déclaré le ministre de la Santé, par ailleurs responsable politique du Parti Démocratique Sénégalais (PDS).

Et d’ajouter à l’intention des responsables des initiateurs des Mouvements Citoyens que le modèle «Wadien» est à suivre puisqu’illustrant un homme qui a su croire en lui-même dès le départ, créer son parti, maintenir son idéologie tout en restant fermement dans l’opposition quelles que soient les conséquences de ses choix politiques.

Modou Diagne Fada a indiqué que «le leader du PDS a mené ce parcours en acceptant de faire la prison et de vendre ses biens pour son pays».

Il est convaincu que «le terme citoyen n’appartient à personne. Abdoulaye Wade est le premier citoyen de ce pays. S’ils veulent s’engager dans le combat politique, ils n’ont qu’à créer des partis politiques».

En somme, le ministre de la Santé a avancé que «le Sénégal a connu une grande évolution en matière politique». De même, il a affirmé que nul ne peut prétendre vouloir monter les échelons sans être passé au préalable par les formations politiques en vue d’accéder aux instances de décisions.

Le responsable libéral de Darou Mousty a souligné qu’il faudrait d’abord passer par les visites de proximité au niveau de toutes les contrées, campagnes politiques, entretiens avec les personnes ressources et autres leaders d’opinions des zones électorales ciblées, entre autres initiatives politiques avant d’espérer de devenir président de la République. «Finir à la tête du pays exige des sacrifices énormes et exhorte les mouvements citoyens à ne pas se lever un beau jour, ameuter la presse, faire des déclarations et des conférences à n’en plus finir et vouloir finir Président, ce serait trop facile», a-t-il fait savoir.

Ndèye Khady Ndir (Stagiaire)

Lundi 14 Juin 2010 - 15:29


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