Morgan Tsvangirai en visite à Dakar
Selon Morgan Tsvangirai, environ ‘’3 à 4 millions de personnes auraient quitté le pays ‘l’année dernière’’. Ces personnes ‘’ne sont pas parties de leur propre gré mais à cause de la situation économique et sociale’’, a-t-il estimé tout en précisant qu’il s’agit là de ‘’chiffres prudents’’.
Evoquant le taux d’inflation très élevé du Zimbabwe, il a indiqué qu’un tel niveau ‘’n’a jamais été’’ atteint ailleurs dans le monde. Aujourd’hui, un enseignant zimbabwéen touche ‘’l’équivalent de deux dollars par mois’’, a-t-il noté.
Pour Morgan Tsvangirai, ‘’le système scolaire est en faillite’’, et le Zimbabwe qui était ‘’pendant plusieurs années le grenier de la région’’ australe, ne sera plus en mesure de nourrir sa population ‘’dès l’année prochaine’’. Dans le domaine de la sa santé, il a souligné que c’est la première fois que le pays connaît une épidémie de choléra, estimant que ‘’le système sanitaire s’est écroulé’’.
Le Zimbabwe est confronté à une grave crise politique depuis l’élection présidentielle du mars dernier dont le premier tour avait été remporté par M. Tsvangirai, avec 47,9% des suffrages devant Mugabe (43,2%). Il n’avait toutefois pas atteint la majorité absolue requise pour éviter un second tour.
Le 17 septembre, suite à une médiation de la SADC, le gouvernement et l’opposition du Zimbabwe avaient signé un accord prévoyant la formation d’un gouvernement, mais ne se sont pas entendus sur le partage des portefeuilles ministériels.
L’opposition accuse le parti du président Robert Mugabe, la ZANU-PF, d’essayer de s’accaparer les principaux ministères, notamment ceux de la Défense, de l’Intérieur, de la Justice et de l’Information et a plusieurs fois menacé de se retirer des pourparlers si le pouvoir n’accepte pas de céder certains des ministères clés.
A l’issue de nouvelles négociations conduites par la SADC les parties se sont accordées sur des modalités de répartition de tous les ministères, à l’exception de celui de l’Intérieur qui exerce sa tutelle sur les services de police. Plusieurs options ont été suggérées pour permettre de sortir de l’impasse, en particulier celle d’une rotation à la tête de ce ministère, mais aucune n’a, en définitive, été acceptée.
En outre, le leader du MDC a récusé Thabo Mbeki, ancien président de l’Afrique du Sud, et médiateur dans la crise zimbabwéenne, l’accusant d’être complaisant à l’égard de Mugabe.
Evoquant le taux d’inflation très élevé du Zimbabwe, il a indiqué qu’un tel niveau ‘’n’a jamais été’’ atteint ailleurs dans le monde. Aujourd’hui, un enseignant zimbabwéen touche ‘’l’équivalent de deux dollars par mois’’, a-t-il noté.
Pour Morgan Tsvangirai, ‘’le système scolaire est en faillite’’, et le Zimbabwe qui était ‘’pendant plusieurs années le grenier de la région’’ australe, ne sera plus en mesure de nourrir sa population ‘’dès l’année prochaine’’. Dans le domaine de la sa santé, il a souligné que c’est la première fois que le pays connaît une épidémie de choléra, estimant que ‘’le système sanitaire s’est écroulé’’.
Le Zimbabwe est confronté à une grave crise politique depuis l’élection présidentielle du mars dernier dont le premier tour avait été remporté par M. Tsvangirai, avec 47,9% des suffrages devant Mugabe (43,2%). Il n’avait toutefois pas atteint la majorité absolue requise pour éviter un second tour.
Le 17 septembre, suite à une médiation de la SADC, le gouvernement et l’opposition du Zimbabwe avaient signé un accord prévoyant la formation d’un gouvernement, mais ne se sont pas entendus sur le partage des portefeuilles ministériels.
L’opposition accuse le parti du président Robert Mugabe, la ZANU-PF, d’essayer de s’accaparer les principaux ministères, notamment ceux de la Défense, de l’Intérieur, de la Justice et de l’Information et a plusieurs fois menacé de se retirer des pourparlers si le pouvoir n’accepte pas de céder certains des ministères clés.
A l’issue de nouvelles négociations conduites par la SADC les parties se sont accordées sur des modalités de répartition de tous les ministères, à l’exception de celui de l’Intérieur qui exerce sa tutelle sur les services de police. Plusieurs options ont été suggérées pour permettre de sortir de l’impasse, en particulier celle d’une rotation à la tête de ce ministère, mais aucune n’a, en définitive, été acceptée.
En outre, le leader du MDC a récusé Thabo Mbeki, ancien président de l’Afrique du Sud, et médiateur dans la crise zimbabwéenne, l’accusant d’être complaisant à l’égard de Mugabe.
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