C’est une figure du paysage audiovisuel français qui vient de partir. Hervé Bourges est décédé dimanche 23 février dans un hôpital parisien. Ce sont ses proches qui ont annoncé la disparition du journaliste à l’AFP. Homme de poigne, il a dirigé d’une main de fer les divers médias par lesquels il est passé au cours de sa carrière. « Je préfère commander que subir. J’ai le goût du pouvoir, être numéro 2 ou 3 ne m’intéresse pas ». Le CV impressionnant d’Hervé Bourges témoigne pour lui de cette attirance pour le pouvoir.
Car s’il a été un proche de François Mitterrand puis de Jacques Chirac, lui a préféré mener sa vie professionnelle dans le monde de l’information. En 1956, alors qu’il n’est âgé que de 23 ans, Hervé Bourges refuse un poste au Figaro pour devenir rédacteur en chef de Témoignage chrétien. Il devient conseiller du président algérien, Ahmed Ben Bella en 1962, avant de revenir au journalisme en 1970, en devenant le directeur de l’École supérieure de journalisme de Yaoundé au Cameroun.
De TF1 au CSA en passant par Antenne 2 et FR3
Un rôle qu’il tiendra 6 ans plus tard à l’ESJ de Lille, dont il sera président jusqu’en 1980. En 1981, il devient directeur général de Radio France internationale. Deux ans plus tard, Hervé Bourges arrive à la télévision pour diriger TF1, jusqu’en 1987 et la privatisation de la chaîne. Après un court passage par le groupe Canal+, il préside Antenne 2 et FR3 jusqu’en 1992 et la transformation des chaînes en France 2 et France 3. C’est ensuite à la tête du CSA, qu’il a dirigé de 1995 à 2001, qu’Hervé Bourges a exercé, imposant une certaine morale à la profession. Ce qui lui a valu d’être souvent moqué par Les Guignols de l'info. En 2013, Hervé Bourges avait aussi présidé le jury de la cérémonie des Globes de cristal.
Car s’il a été un proche de François Mitterrand puis de Jacques Chirac, lui a préféré mener sa vie professionnelle dans le monde de l’information. En 1956, alors qu’il n’est âgé que de 23 ans, Hervé Bourges refuse un poste au Figaro pour devenir rédacteur en chef de Témoignage chrétien. Il devient conseiller du président algérien, Ahmed Ben Bella en 1962, avant de revenir au journalisme en 1970, en devenant le directeur de l’École supérieure de journalisme de Yaoundé au Cameroun.
De TF1 au CSA en passant par Antenne 2 et FR3
Un rôle qu’il tiendra 6 ans plus tard à l’ESJ de Lille, dont il sera président jusqu’en 1980. En 1981, il devient directeur général de Radio France internationale. Deux ans plus tard, Hervé Bourges arrive à la télévision pour diriger TF1, jusqu’en 1987 et la privatisation de la chaîne. Après un court passage par le groupe Canal+, il préside Antenne 2 et FR3 jusqu’en 1992 et la transformation des chaînes en France 2 et France 3. C’est ensuite à la tête du CSA, qu’il a dirigé de 1995 à 2001, qu’Hervé Bourges a exercé, imposant une certaine morale à la profession. Ce qui lui a valu d’être souvent moqué par Les Guignols de l'info. En 2013, Hervé Bourges avait aussi présidé le jury de la cérémonie des Globes de cristal.
Autres articles
-
Ukraine : la Russie intensifie ses attaques aériennes sur Kiev
-
Pakistan : le bus rentrant du mariage tombe dans une rivière, seule la mariée survit
-
Droits voisins: Le Figaro, Le Monde et d'autres journaux poursuivent X en justice
-
Soudan: une délégation du Conseil de sécurité des Nations unies en visite
-
Mali: le PDG de la société minière australienne Resolute arrêté et placé en garde à vue à Bamako