La mort de Mouammar Kadhafi ne laisse pas indifférent le gouvernement du Sénégal. Par la voix de son ministre des affaires étrangères, « les événements sont malheureux, personne ne peut s’en réjouir», a regretté Me Madické Niang qui rappelle « pourtant le président a voulu lui (Kadhafi) éviter cela. Il a eu à lui parler régulièrement pendant des heures au téléphone, en lui disant vous ne pouvez pas échapper à la machine de guerre des occidentaux». Le ministre de préciser que Me Abdoulaye Wade, l’a invité «à savoir tirer les conclusions et accepter de passer le pouvoir sur une base démocratique, tout en l’exhortant d’observer immédiatement de manière unilatérale un cessez le feu complète». C’est en ce moment précis, continue le ministre des affaires étrangères que « l’union africaine aurait dû s’impliquer et rechercher une solution négociée à la crise libyenne ». A travers les ondes de la RFM, Me Madické Niang explique « il était pourtant convaincu, en disant qu’il est prêt à organiser des élections, mais personne ne le prenait au sérieux.» A défaut de cette solution de réconciliation, « les libyens ont préféré la guerre, ils ont préféré l’affrontement» a regretté le ministre. Mouammar Kadhafi mort, «aujourd’hui, il faut souhaiter que la Libye chemine tranquillement vers une démocratie avérée et qu’il y ait une réconciliation de tous les libyens», a aspiré Madické Niang pour qui « la mort de Kadhafi est une situation déplorable, très pénible pour le peuple libyen, pour l’Afrique».
Tapa Tounkara (Stagiare)
Tapa Tounkara (Stagiare)
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