L’ancien Premier ministre du Mali, Moussa Mara, jette du feu sur son ancien employeur le président déchu Ibrahima Boubacar Keita. Sans langue de bois, l’invité de l’émission Jury du dimanche (JDD) de I-radio, dit retenir de l’homme « un énorme gâchis dommageable pour le Mali ». Pis, il soutient qu’il n’était pas maître de ses décisions et ignorer celui qui était derrière lui.
« Ce que je retiens de l’homme (IBK), c’est un énorme gâchis, une perte de temps dommageable pour le Mali. Le Président a été élu de manière incontestable en 2013. Son challenger de l’époque Soumaïla Cissé, dont il faut regretter sa disparition, s’était déplacé chez IBK pour le féliciter. Donc, son mandat s’est démarré des meilleurs auspices possibles. Malheureusement, au fil du temps les choses se sont effilochées. En 2018, il a été réélu dans des conditions beaucoup plus difficiles, contestables, il y a eu beaucoup de contestations, et nous sommes allés de crise en crise », a-t-il regretté.
Ce gâchis s’explique, selon lui, par « son incapacité à décider ». Quid à son autonomie dans la prise de décision. M. Mara, âgé de 39 ans, lorsqu’il était PM du Mali, est convaincu qu’il y a une main invisible derrière toutes les décisions prises par IBK. « Il avait souvent l’habitude à promettre quelque chose et à faire le contraire. C’est quelqu’un qui, sans doute, était l’otage de son l’entourage, mais il n’était manifestement pas autonome dans ses prises de décisions », a avancé M. Mara qui souligne tout de même ignorer la personne qui est derrière lBK.
Contrairement à ceux qui pensent que ce qui s'est passé au Mali est un coup d’Etat, M. Mara lui, est d'avis que c'est une démission de la part du Président même si tout le monde sait que ce n'était pas un acte libre.
« La junte n’a pas suspendu la Constitution. Il y a eu un décret qui a été publié hier (samedi) que le président a signé avant de démissionner pour dissoudre le Parlement et ensuite il y a démissionné formellement. Donc, si on le prend juridiquement, on peut toujours discuter, l’argument de la démission se tient », a-t-il considéré.
Toutefois, il a précisé que « tout le monde sait que même s’il a démissionné, il ne l’a pas fait librement et qu’il n’était pas en autonomie de jugement ».
L’ancien PM invite les Maliens à tourner la page d’IBK. Contrairement à ce que la Cedeao a décidé, M. Mara pense qu’:« il ne faut pas envisager de rétablir le président IBK. Il faut tourner la page avec lui ».
« Ce que je retiens de l’homme (IBK), c’est un énorme gâchis, une perte de temps dommageable pour le Mali. Le Président a été élu de manière incontestable en 2013. Son challenger de l’époque Soumaïla Cissé, dont il faut regretter sa disparition, s’était déplacé chez IBK pour le féliciter. Donc, son mandat s’est démarré des meilleurs auspices possibles. Malheureusement, au fil du temps les choses se sont effilochées. En 2018, il a été réélu dans des conditions beaucoup plus difficiles, contestables, il y a eu beaucoup de contestations, et nous sommes allés de crise en crise », a-t-il regretté.
Ce gâchis s’explique, selon lui, par « son incapacité à décider ». Quid à son autonomie dans la prise de décision. M. Mara, âgé de 39 ans, lorsqu’il était PM du Mali, est convaincu qu’il y a une main invisible derrière toutes les décisions prises par IBK. « Il avait souvent l’habitude à promettre quelque chose et à faire le contraire. C’est quelqu’un qui, sans doute, était l’otage de son l’entourage, mais il n’était manifestement pas autonome dans ses prises de décisions », a avancé M. Mara qui souligne tout de même ignorer la personne qui est derrière lBK.
Contrairement à ceux qui pensent que ce qui s'est passé au Mali est un coup d’Etat, M. Mara lui, est d'avis que c'est une démission de la part du Président même si tout le monde sait que ce n'était pas un acte libre.
« La junte n’a pas suspendu la Constitution. Il y a eu un décret qui a été publié hier (samedi) que le président a signé avant de démissionner pour dissoudre le Parlement et ensuite il y a démissionné formellement. Donc, si on le prend juridiquement, on peut toujours discuter, l’argument de la démission se tient », a-t-il considéré.
Toutefois, il a précisé que « tout le monde sait que même s’il a démissionné, il ne l’a pas fait librement et qu’il n’était pas en autonomie de jugement ».
L’ancien PM invite les Maliens à tourner la page d’IBK. Contrairement à ce que la Cedeao a décidé, M. Mara pense qu’:« il ne faut pas envisager de rétablir le président IBK. Il faut tourner la page avec lui ».
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