Ces élections constituent un tournant pour le Mozambique et les trois partis en lice. Le parti au pouvoir tout d’abord, le Frelimo, dont le candidat Filipe Nyusi fait partie d’une nouvelle génération d’homme politique qui n’a pas lutté pour l’indépendance. Ex-ministre de la Défense, il a peu d’expérience en politique et vient du nord du pays alors que jusqu'à présent l’élite du sud monopolisait le pouvoir.
Un tournant également pour le principal parti d’opposition, la Renamo, tombée dans l’oubli. Son leader Afonso Dhlakama était en perte de vitesse avant de reprendre le maquis il y a deux ans. Aujourd’hui, ses meetings rassemblent des foules énormes.
Finis les discours belliqueux, il se présente désormais comme la voix des pauvres, ceux qui n’ont pas profité du boom économique des dix dernières années.
Enfin, c’est un tournant aussi avec le petit parti du Mouvement démocratique mozambicain, un parti jeune, urbain, qui a remporté plusieurs municipalités lors des élections locales l’année dernière. Et qui pourrait bien créer la surprise.
Alors que les Mozambicains s’apprêtent à voter, de nombreuses incertitudes subsistent : l’opposition arrivera-t-elle à imposer un second tour au parti au pouvoir ? Et surtout, acceptera-t-elle des résultats qui ne lui seraient pas favorables ?
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