Sur cette vidéo, on aperçoit des soldats jetant des corps non-identifiés dans un feu de débris où brûle déjà au moins un cadavre. L’un des militaires, qui observe et filme l’action, porte un écusson sud-africain. Cette vidéo circule sur les réseaux sociaux depuis plusieurs jours.
Selon un communiqué de l’armée sud-africaine publié mardi, elle aurait été tournée en novembre dernier au Mozambique. Au vu de leurs uniformes, ces hommes appartiendraient à la Samim, la Mission de la Communauté de développement d’Afrique australe déployée au Mozambique depuis l’été 2021 pour y combattre le terrorisme.
Pour l’armée sud-africaine, ces actes sont « abjects » et « ceux qui [en] seront reconnus coupables seront traduits en justice. » Les Sud-Africains rappellent néanmoins que ces militaires font partie de la force régionale et relèvent donc de sa responsabilité. La Samim, justement, a mis en place « une commission afin de mener une enquête approfondie sur les circonstances de l’incident. »
En Afrique du Sud, de nombreux médias ont repris l’information. Le premier parti d’opposition, Democratic Alliance, rappelle qu’il existe des règles concernant le traitement des corps même en zone de conflit et demande une enquête et des explications à la ministre de la Défense.
Selon un communiqué de l’armée sud-africaine publié mardi, elle aurait été tournée en novembre dernier au Mozambique. Au vu de leurs uniformes, ces hommes appartiendraient à la Samim, la Mission de la Communauté de développement d’Afrique australe déployée au Mozambique depuis l’été 2021 pour y combattre le terrorisme.
Pour l’armée sud-africaine, ces actes sont « abjects » et « ceux qui [en] seront reconnus coupables seront traduits en justice. » Les Sud-Africains rappellent néanmoins que ces militaires font partie de la force régionale et relèvent donc de sa responsabilité. La Samim, justement, a mis en place « une commission afin de mener une enquête approfondie sur les circonstances de l’incident. »
En Afrique du Sud, de nombreux médias ont repris l’information. Le premier parti d’opposition, Democratic Alliance, rappelle qu’il existe des règles concernant le traitement des corps même en zone de conflit et demande une enquête et des explications à la ministre de la Défense.
Autres articles
-
Soudan du Sud: purges dans l'appareil de l'État
-
Ouganda : le procès de l’opposant Kizza Besigye reporté, l'ONU préoccupée
-
Guerre au Soudan : au moins 176 morts en 2 jours dans des bombardements
-
Guinée: le bilan de la bousculade meurtrière de Nzérékoré passe à 150 morts, selon des ONG
-
Des dizaines de personnes enlevées dans le nord-ouest du Nigeria