"Tout va rentrer dans l'ordre à partir de demain", a promis M. Ouattara, assurant qu'"il n'y aura plus de tirs", après deux heures d’échanges avec le ministre délégué à la Défense Alain Donwahi à Bouaké.
Le mouvement d’humeur des militaires ivoiriens déclenché vendredi à Bouaké (Centre ivoirien), Daloa (Centre-ouest) et Korhogo (Nord), s’est étendu samedi à Abidjan et à d’autres villes de l’intérieur du pays.
M. Donwahi qui avait appelé les soldats à "rentrer dans les casernes en vue de permettre la recherche de solution durable", s’est rendu à Bouaké où la grogne a commencé pour entamer les négociations à l’issue desquelles un accord a été trouvé.
Présent en début de matinée à l’investiture du nouveau président ghanéen Nana Akufo-Addo à Accra, le chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara a regagné Abidjan dans l’après-midi (15h20) où un Conseil des ministres extraordinaire s’est tenu.
Lors de la rencontre consacrée exclusivement à la situation sécuritaire, M. Ouattara a affirmé avoir donné son "accord" pour la prise en compte de deux sur quatre des revendications des militaires notamment celles relatives aux primes et à l'amélioration des conditions de vie et de travail des soldats".
"La réduction du temps à passer dans les grades et des éclaircissements à propos d’une supposée prime ECOMOG", la force armée de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), figuraient également au nombre des doléances présentées lors des discussions avec des responsables de l’armée à Bouaké.
"Cette manière de revendiquer n'est pas appropriée", a déploré le président ivoirien qui a demandé aux soldats de "regagner leurs casernes pour permettre l’exécution de ces décisions dans le calme".
"Les éléments vont rentrer progressivement en caserne ", a indiqué le porte-parole des mutins invitant "ceux d’Abidjan à suivre ces instructions".
Des rafales de kalachnikov étaient entendues vers 19h25 (GMT et locale) dans les environs de la résidence du sous-préfet de Bouaké, où les discutions venaient de s’achever. Une situation qui a contraint le ministre de la Défense, sa délégation et une trentaine de journalistes à rester au domicile du sous-préfet.
Le ministre auprès du Premier ministre, chargé de l`Economie et des finances, Adama Koné a confirmé au maire de Bouaké, Nicolas Djibo le paiement des primes réclamées par les mutins, lors d’un échange téléphonique.
En novembre 2014, une similaire situation s’était présentée où des soldats avaient protesté pour réclamer le paiement des "arriérés de soldes de 2009-2011 et 2011-2014 des ex-combattants intégrés dans l’armée" ivoirienne.
Le mouvement d’humeur des militaires ivoiriens déclenché vendredi à Bouaké (Centre ivoirien), Daloa (Centre-ouest) et Korhogo (Nord), s’est étendu samedi à Abidjan et à d’autres villes de l’intérieur du pays.
M. Donwahi qui avait appelé les soldats à "rentrer dans les casernes en vue de permettre la recherche de solution durable", s’est rendu à Bouaké où la grogne a commencé pour entamer les négociations à l’issue desquelles un accord a été trouvé.
Présent en début de matinée à l’investiture du nouveau président ghanéen Nana Akufo-Addo à Accra, le chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara a regagné Abidjan dans l’après-midi (15h20) où un Conseil des ministres extraordinaire s’est tenu.
Lors de la rencontre consacrée exclusivement à la situation sécuritaire, M. Ouattara a affirmé avoir donné son "accord" pour la prise en compte de deux sur quatre des revendications des militaires notamment celles relatives aux primes et à l'amélioration des conditions de vie et de travail des soldats".
"La réduction du temps à passer dans les grades et des éclaircissements à propos d’une supposée prime ECOMOG", la force armée de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), figuraient également au nombre des doléances présentées lors des discussions avec des responsables de l’armée à Bouaké.
"Cette manière de revendiquer n'est pas appropriée", a déploré le président ivoirien qui a demandé aux soldats de "regagner leurs casernes pour permettre l’exécution de ces décisions dans le calme".
"Les éléments vont rentrer progressivement en caserne ", a indiqué le porte-parole des mutins invitant "ceux d’Abidjan à suivre ces instructions".
Des rafales de kalachnikov étaient entendues vers 19h25 (GMT et locale) dans les environs de la résidence du sous-préfet de Bouaké, où les discutions venaient de s’achever. Une situation qui a contraint le ministre de la Défense, sa délégation et une trentaine de journalistes à rester au domicile du sous-préfet.
Le ministre auprès du Premier ministre, chargé de l`Economie et des finances, Adama Koné a confirmé au maire de Bouaké, Nicolas Djibo le paiement des primes réclamées par les mutins, lors d’un échange téléphonique.
En novembre 2014, une similaire situation s’était présentée où des soldats avaient protesté pour réclamer le paiement des "arriérés de soldes de 2009-2011 et 2011-2014 des ex-combattants intégrés dans l’armée" ivoirienne.
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