La tension est montée d’un cran au Niger. Des milliers de manifestants sont descendus dans les rues de la capitale pour exiger la démission de leur président Mamadou Tandja. Une marche organisée par la Coordination des forces démocratiques pour la république (CFDR), une coalition de partis politiques, d’organisations de défense des droits de l’Homme et de syndicats. Ils scandaient avec leurs banderoles et pancartes amères "Tandja doit partir!", «Non à sa Constitution !», «A bas le démolisseur de la démocratie». A leur point de chute au centre de Niamey, les manifestants ont lu une déclaration. «Le mandat du président Tandja prend fin le 22 décembre (...) il nous appartient de nous mobiliser pour mettre un point final à la restauration autocratique» ont-ils affirmé dans ce document.
Le vieux président Mamadou Tandja avait convoqué, en août, le corps électoral pour se prononcer sur une rallonge de son pouvoir. Malgré le boycott de l’opposition, l’abstention criarde et les avertissements de la communauté internationale, il a prolongé son mandat jusqu’en 2012. Pis encore, il a organisé en octobre, des législatives controversées, une fois de plus. Il s’est adjugé une majorité confortable au parlement qu’il a pris soin de dissoudre en mai.
L’opposition dénonce toujours un «coup d’Etat» et a saisi les instances régionales. L’Union africaine (UA), la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union Européenne (UE) ont rappelé le vieux président à de meilleurs sentiments mais en vain. Même les sanctions de la CEDEAO et de l’UE n’ont pas fait bouger le régime nigérien. Véritable homme fort, dirait quelqu’un ! Mais, jusqu’à quand?
Le vieux président Mamadou Tandja avait convoqué, en août, le corps électoral pour se prononcer sur une rallonge de son pouvoir. Malgré le boycott de l’opposition, l’abstention criarde et les avertissements de la communauté internationale, il a prolongé son mandat jusqu’en 2012. Pis encore, il a organisé en octobre, des législatives controversées, une fois de plus. Il s’est adjugé une majorité confortable au parlement qu’il a pris soin de dissoudre en mai.
L’opposition dénonce toujours un «coup d’Etat» et a saisi les instances régionales. L’Union africaine (UA), la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union Européenne (UE) ont rappelé le vieux président à de meilleurs sentiments mais en vain. Même les sanctions de la CEDEAO et de l’UE n’ont pas fait bouger le régime nigérien. Véritable homme fort, dirait quelqu’un ! Mais, jusqu’à quand?
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