Diffa, capitale provinciale située à quelques kilomètres du Nigeria où sévissent depuis des années les militants de Boko Haram, a été attaquée vendredi à sa périphérie, puis dans son centre-ville dimanche et encore à deux reprises lundi.
Par cette décision, le gouvernement nigérien accorde des pouvoirs supplémentaires aux forces de sécurité, dont celui d'ordonner des perquisitions à domicile de jour et de nuit. D'après les experts, Boko Haram dispose de cellules dormantes au Niger pour perpétrer des attaques.
Auparavant, les autorités communales ont décidé d’interdire la circulation des motos dans les principales localités de la région de Diffa. L'idée selon le président du conseil de la région est de mieux contrôler les mouvements des éléments de Boko Haram qui ont déjà attaqué cette zone trois fois en moins d’une semaine.
Le ministre de la Défense nigérien Mahamadou Karidjo a déclaré que "la situation à Diffa" était "dramatique", ajoutant que "les populations sont en train de quitter la ville", dans une allocution lundi soir au Parlement, retransmise mardi par des radios privées.
Les plus fortunés, qui disposaient de véhicules, se sont exilés ces derniers jours à Zinder, la deuxième ville du Niger, située à 400 kilomètres à l'ouest de Diffa.
-
Côte d'Ivoire: Tidjane Thiam auprès de ses partisans pour célébrer sa première année à la tête du PDCI
-
Tchad : le Président Mahamat Idriss Déby promu maréchal
-
Mali: 26 personnes tuées dans des attaques jihadistes près de Bandiagara
-
Le Burkina Faso adopte une loi d’amnistie pour les auteurs du putsch de 2015
-
Guerre au Soudan: plus de 780 civils tués par des paramilitaires à El-Fasher, selon l'ONU