Rencontre entre le président burkinabè Blaise Compaoré (d) et le colonel Hassane Mossi, membre de la junte nigérienne, à Ouagadougou, le 26 février 2010.
Cette tournée doit permettre à la junte de s'expliquer et surtout, de tenter de convaincre que son objectif est de restaurer la démocratie au Niger. Chez le grand voisin nigérian, le président par interim Jonathan Goodluck a été très clair, il a demandé aux militaires « d'organiser une transition très courte et des élections dès que possible ».
Pour le moment, les membres de la junte constitués en Conseil suprême pour la restauration de la démocratie, n'ont pas été très précis sur le calendrier qu'ils entendent suivre. C'est à dire combien de temps va durer la transition et à quelle date se tiendront les futures élections générales.
Une partie des putschistes souhaiterait avant de rendre le pouvoir, que des audits soient menés sur la gestion du régime Tandja, notamment dans le secteur minier où plus d'une centaine de permis ont été distribués dans des conditions parfois douteuses. La famille et l'entourage du président destitué pourraient être contraints à rendre des comptes.
Si le coup d'Etat qui a renversé Mamadoud Tandja il y a dix jours a été formellement condamné, il n'en reste pas moins que chez certains de leurs voisins, les putschistes nigériens bénéficient d'un préjugé favorable. En privé, des responsables de la région ne cachent pas qu'avec Mamadoud Tandja, la situation au Niger était devenue ingérable et intenable.
Pour le moment, les membres de la junte constitués en Conseil suprême pour la restauration de la démocratie, n'ont pas été très précis sur le calendrier qu'ils entendent suivre. C'est à dire combien de temps va durer la transition et à quelle date se tiendront les futures élections générales.
Une partie des putschistes souhaiterait avant de rendre le pouvoir, que des audits soient menés sur la gestion du régime Tandja, notamment dans le secteur minier où plus d'une centaine de permis ont été distribués dans des conditions parfois douteuses. La famille et l'entourage du président destitué pourraient être contraints à rendre des comptes.
Si le coup d'Etat qui a renversé Mamadoud Tandja il y a dix jours a été formellement condamné, il n'en reste pas moins que chez certains de leurs voisins, les putschistes nigériens bénéficient d'un préjugé favorable. En privé, des responsables de la région ne cachent pas qu'avec Mamadoud Tandja, la situation au Niger était devenue ingérable et intenable.
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