Dans le village d'Elmecki, à une centaine de kilomètres au nord d'Agadez, les rivières Egharghar et Enama sont sorties de leur lit en quelques heures. Les habitants, réfugiés sur les reliefs au-dessus du village, n'ont pu qu'observer la catastrophe, impuissants.
« L'eau a voulu massacrer tout le village. On a décidé d'évacuer les petits enfants, les femmes et les autres personnes âgées, se déplacer vers les roches, monter dans les montagnes. Nous ne pouvons rien faire, juste se mettre à l'abri et prier Dieu de nous protéger. Cela, on va l'enregistrer dans notre légende de vie, on ne peut jamais l'oublier. Tous les biens des gens sont partis, donc présentement, on a besoin d'aide », déplore Ibrahima Issighid Saidi, pharmacien à Elmecki.
« C'est la désolation »
Les plus anciens du village d'Elmecki n'avaient jamais vu une telle inondation. À une cinquantaine de kilomètres plus à l'est, les habitants de Tabelot ont également été surpris par la montée des eaux. « Les jardins ont été emportés. Leur jardinage, c'est leur moyen de survie, donc ils ont été emportés, ensablés. Les gens ont perdu des animaux, ils ont perdu leur habitation, donc c'est la désolation », témoigne Ahmed Hamadelher, un habitant de Tabelot.
Aucune région du Niger n'a été épargnée par les inondations, ni même la capitale Niamey. Elles ont fait 217 morts à travers le pays, selon le dernier bilan des autorités du 20 août dernier.
« L'eau a voulu massacrer tout le village. On a décidé d'évacuer les petits enfants, les femmes et les autres personnes âgées, se déplacer vers les roches, monter dans les montagnes. Nous ne pouvons rien faire, juste se mettre à l'abri et prier Dieu de nous protéger. Cela, on va l'enregistrer dans notre légende de vie, on ne peut jamais l'oublier. Tous les biens des gens sont partis, donc présentement, on a besoin d'aide », déplore Ibrahima Issighid Saidi, pharmacien à Elmecki.
« C'est la désolation »
Les plus anciens du village d'Elmecki n'avaient jamais vu une telle inondation. À une cinquantaine de kilomètres plus à l'est, les habitants de Tabelot ont également été surpris par la montée des eaux. « Les jardins ont été emportés. Leur jardinage, c'est leur moyen de survie, donc ils ont été emportés, ensablés. Les gens ont perdu des animaux, ils ont perdu leur habitation, donc c'est la désolation », témoigne Ahmed Hamadelher, un habitant de Tabelot.
Aucune région du Niger n'a été épargnée par les inondations, ni même la capitale Niamey. Elles ont fait 217 morts à travers le pays, selon le dernier bilan des autorités du 20 août dernier.
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