
Le président Issoufou (d) et Hama Amadou, président à l'issue d'une cérémonie religieuse,à Niamey, le 7 avril 2011. AFP / BOUREIMA HAMA
« Quand on n'est plus dans la majorité, on est forcément dans l'opposition ». C'est un membre du bureau politique du Moden Lumana qui résume ainsi la nouvelle situation de son parti. Hama Amadou, principal contributeur de la victoire de Mahamadou Issoufou en 2011 retrouve un statut d'opposant au régime.
C'est lui qui a claqué la porte de la mouvance présidentielle. Le président de l'Assemblée nationale estime ne pas avoir été consulté sur le dernier remaniement ministériel et ne pas avoir eu autant de marocains qu’il le souhaitait.
Ce clash aurait pu fragiliser la majorité au pouvoir. Or c'est au sein du parti Lumanan que la fracture a eu lieu : plusieurs ministres lumanistes ont refusé la consigne de leur parti et sont restés au gouvernement.
Le Moden Lumana promet un congrès extraordinaire au cours duquel les « traitres » devront choisir leur camp. Soit renoncer au gouvernement, soit quitter le parti.
Les ministres concernés ne semblent pas de cet avis et promettent de se battre pour rester à Lumana. Reste à voir comment Hama va négocier cette crise de croissance de son « bébé » Lumana.
Président de l'Assemblée nationale, il pourrait bien refaire parler de lui dès l'ouverture de la prochaine session parlementaire début octobre où l'on jugera du poids réel de la nouvelle opposition.
Source : Rfi.fr
C'est lui qui a claqué la porte de la mouvance présidentielle. Le président de l'Assemblée nationale estime ne pas avoir été consulté sur le dernier remaniement ministériel et ne pas avoir eu autant de marocains qu’il le souhaitait.
Ce clash aurait pu fragiliser la majorité au pouvoir. Or c'est au sein du parti Lumanan que la fracture a eu lieu : plusieurs ministres lumanistes ont refusé la consigne de leur parti et sont restés au gouvernement.
Le Moden Lumana promet un congrès extraordinaire au cours duquel les « traitres » devront choisir leur camp. Soit renoncer au gouvernement, soit quitter le parti.
Les ministres concernés ne semblent pas de cet avis et promettent de se battre pour rester à Lumana. Reste à voir comment Hama va négocier cette crise de croissance de son « bébé » Lumana.
Président de l'Assemblée nationale, il pourrait bien refaire parler de lui dès l'ouverture de la prochaine session parlementaire début octobre où l'on jugera du poids réel de la nouvelle opposition.
Source : Rfi.fr
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