À Baroua, un village en ruines sur les bords du lac Tchad à plus de 1 400 kilomètres de Niamey, des milliers de villageois en liesse ont célébré l’arrivée du président Mohamed Bazoum vendredi 2 juillet.
Tout le long de la RN1 se trouvent des villages abandonnés. Une habitante du village de Baroua interpelle le président de la République : « Chaque fois qu’il y a un événement désagréable, ce sont les femmes et les enfants qui en sont victimes, souligne-t-elle. La population, ce sont des cultivateurs, des éleveurs et des pêcheurs, donc nous demandons à ce qu’on réhabilite vraiment les maisons et les champs. »
Présence des forces spéciales
Un détachement de forces spéciales assure la sécurité du village, sur la ligne du front, à trois kilomètres des positions de Boko Haram. Le président Mohamed Bazoum s’y est rendu : « Mon capitaine, je compte sur vous, a-t-il lancé. Ici, vous représentez l’ensemble des troupes du dispositif mis en place pour sécuriser l’opération du retour des populations dans leurs villages. »
La résilience de cette population martyrisée est à saluer. « Plusieurs défis demeurent, ce sont des personnes déplacées depuis de nombreuses années, et qui ont donc besoin d’un accompagnement, explique Louise Aubin, la coordinatrice résidente du système des Nations unies au Niger. Un accompagnement qui est conséquent, et déjà on commence à voir certains effets sur le terrain. » Cette opération de retour des populations doit être étendue à d’autres villages.
Tout le long de la RN1 se trouvent des villages abandonnés. Une habitante du village de Baroua interpelle le président de la République : « Chaque fois qu’il y a un événement désagréable, ce sont les femmes et les enfants qui en sont victimes, souligne-t-elle. La population, ce sont des cultivateurs, des éleveurs et des pêcheurs, donc nous demandons à ce qu’on réhabilite vraiment les maisons et les champs. »
Présence des forces spéciales
Un détachement de forces spéciales assure la sécurité du village, sur la ligne du front, à trois kilomètres des positions de Boko Haram. Le président Mohamed Bazoum s’y est rendu : « Mon capitaine, je compte sur vous, a-t-il lancé. Ici, vous représentez l’ensemble des troupes du dispositif mis en place pour sécuriser l’opération du retour des populations dans leurs villages. »
La résilience de cette population martyrisée est à saluer. « Plusieurs défis demeurent, ce sont des personnes déplacées depuis de nombreuses années, et qui ont donc besoin d’un accompagnement, explique Louise Aubin, la coordinatrice résidente du système des Nations unies au Niger. Un accompagnement qui est conséquent, et déjà on commence à voir certains effets sur le terrain. » Cette opération de retour des populations doit être étendue à d’autres villages.
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