Boko Haram contrôle deux villes sur deux axes qui mènent à Maiduguri. La ville de Bama sur un tronçon au sud-est, et la localité de Dikwa sur un axe au nord est, à quelques dizaines de kilomètres de Gamboru Ngala, qui est également entre les mains de l'insurrection depuis fin août. Il y a donc un risque que les insurgés mènent un assaut simultané le long de ces deux axes.
Par ailleurs, des experts internationaux du Nigeria réunis au sein du Nigeria Security Network affirment dans un rapport publié cette semaine que les insurgés ont saboté une série de ponts sur les deux autres axes à l'ouest de la ville. (Ils citent un pont sur l'axe au sud-ouest entre la localité de Biu et Maiduguri, et un autre près de Potiskum, à l'ouest de Damaturu). Ces actes de sabotage risquent de compliquer l'envoi de renforts de l'armée par voie terrestre à Maiduguri.
L'armée démotivée
Ce sont surtout les civils réunis au sein de comités de vigilance qui ont permis de chasser les insurgés de Maiduguri, il y a plusieurs mois. Mais il ne fait aucun doute que Boko Haram compte des cellules dormantes à l'intérieur de la ville. Par ailleurs, les combattants insurgés sont lourdement armés, ils disposent de blindés, et au regard de leurs raids, ces dernières semaines, ils sont déterminés, ce qui n'est pas le cas de l'armée régulière, qui est semble-t-il démotivée si l'on en juge à l’aune des mutineries et des désertions rapportées ces dernières semaines.
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