C’est la deuxième fois que le gouverneur Isa Yuguda met de telles violences sur le compte d’actes politiquement motivés. Des personnes qui veulent, selon lui, déstabiliser l’Etat.
Il n’a donc pas hésité à déployer l’armée qui a pris le relais de la police. La mesure a permis de ramener l’ordre et la quiétude dans une capitale qui n’a pas encore fini de panser les blessures des précédentes émeutes du genre.
En 2004, 2007, 2008 et encore cette année, les affrontements interreligieux à Bauchi se sont toujours déroulés à partir du schéma classique de la provocation et de la riposte.
Colère aux conséquences désastreuses
Les violences de samedi seraient parties d’une simple affaire de parking lorsque des musulmans auraient garé vendredi, leur véhicule devant la porte d’accès d’une église. En réaction, des membres de l’église ont barricadé le passage étroit bloquant l’accès à la mosquée voisine.
La protestation des musulmans, le même vendredi, se serait passée sans incident, selon des témoins. Lorsqu’à la surprise générale, une mosquée était en feu aux premières heures de samedi. Aussitôt perçus comme les pyromanes, les chrétiens minoritaires sont devenus la cible d’une colère aux conséquences désastreuses.
Il faut dire que ces violences interreligieuses interviennent au moment-même où des commissions d’enquête sont à pied d’œuvre pour faire la lumière sur les violences de novembre dernier à Jos, capitale de l’Etat voisin de Plateau.
Source: RFI
Il n’a donc pas hésité à déployer l’armée qui a pris le relais de la police. La mesure a permis de ramener l’ordre et la quiétude dans une capitale qui n’a pas encore fini de panser les blessures des précédentes émeutes du genre.
En 2004, 2007, 2008 et encore cette année, les affrontements interreligieux à Bauchi se sont toujours déroulés à partir du schéma classique de la provocation et de la riposte.
Colère aux conséquences désastreuses
Les violences de samedi seraient parties d’une simple affaire de parking lorsque des musulmans auraient garé vendredi, leur véhicule devant la porte d’accès d’une église. En réaction, des membres de l’église ont barricadé le passage étroit bloquant l’accès à la mosquée voisine.
La protestation des musulmans, le même vendredi, se serait passée sans incident, selon des témoins. Lorsqu’à la surprise générale, une mosquée était en feu aux premières heures de samedi. Aussitôt perçus comme les pyromanes, les chrétiens minoritaires sont devenus la cible d’une colère aux conséquences désastreuses.
Il faut dire que ces violences interreligieuses interviennent au moment-même où des commissions d’enquête sont à pied d’œuvre pour faire la lumière sur les violences de novembre dernier à Jos, capitale de l’Etat voisin de Plateau.
Source: RFI
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